Supérieur général de la Société de Marie.

Les premières années de Marcellin justifièrent ces prévisions. ...... supérieur et
comme curé, par M. l'abbé Barou, professeur de philosophie à l'Argentière[12].
..... Mais, après avoir fait à Dieu sa part, dans les exercices d'une piété de plus
...... Le témoin quotidien de sa vie de vicaire a fait, à ce sujet, d'éloquentes
révélations ...

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DÉCLARATION DE L'AUTEUR
Conformément aux décrets d'Urbain VIII et de la Sacrée Congrégation
des Rites : je déclare solennellement que, à ce que j'ai exposé dans ces
pages, je n'entends donner d'autre foi et autorité que celles méritées par
un témoignage humain véridique, et qu'en aucune façon, je n'entends
prévenir le jugement da Saint-Siège Apostolique, dont je me dis le fils
très obéissant.
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Nihil obstat
Meldis die 40 Aprilis 1921.
Æm. SAUDAX,
Canonicus, censor librorum.
NIHIL OBSTAT
Carolus SALOTTI, Cons. Adv.
S R Gongr, Adsessor.
Romae, die 21 Junii 1921.
Imprimatur
Parisiis, die 21 Aprilis 1921.
Alfred BAUDRILLART,
_ Vic. gen. rector.
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Document digitalisé par le F. Louis Richard, Saint Paul-trois-Châteaux.
Lettre du Très Révérend Père RAFFIN,
Supérieur général de la Société de Marie. SOCIÉTÉ DE MARIE Lyon, le 24 Mars 1921.
MONSEIGNEUR,
Je m'empresse de vous adresser mes cordiales félicitations et mes
sincères remerciements pour le beau livre que vous consacrez au .vénérable
serviteur de Dieu Marcellin-Joseph-Benoît Champagnat, prêtre Mariste et
Fondateur de, l'Institut des Petits-Frères de Marie.
Ce livre enrichira la collection des excellents ouvrages, si
universellement appréciés, qui sont sortis de votre plume aussi distinguée
que féconde, et qui sont lus partout avec autant de plaisir que de profit.
Dans cette nouvelle biographie, vous avez mis en pleine lumière les
relations étroites nouées, dès le grand séminaire de Lyon, entre deus
grands serviteurs de Dieu, le vénérable Marcellin Champagnat et le
vénérable Jean-Claude Colin. Vous montrez comment ces relations furent
resserrées ensuite, au lendemain de leur ordination sacerdotale, par leur
commun engagement de travailler à établir une Société religieuse de Marie,
et scellées enfin pour toujours par l'émission des mêmes v?ux de religion,
après l'approbation canonique de la Société de Marie par le Pape Grégoire
XVI et l'élection du R. P. Colin comme supérieur général de cette Société.
Vous évoquez aussi le souvenir du fraternel appui de prières et de
conseils qu'ils n'ont cessé de se prêter pour la réalisation de leur
mission respective : fondation de la Société de Marie accomplie par le Père
Jean-Claude Colin, et établissement de l'Institut des Petits-Frères de
Marie opéré par le P. Marcellin Champagnat.
Emule de saint Jean-Baptiste de la Salle après avoir été l'émule de
I'abbé Vianney dans le ministère paroissial, l'abbé Champagnat fonda son
oeuvre dans le but de pourvoir d l'instruction primaire et à l'éducation
chrétienne des enfants ignorants et abandonnés des campagnes oeuvre aussi
opportune que nécessaire au sortir de la tourmente révolutionnaire ; oeuvre
magnifiquement exaltée par Sa Sainteté le Pape Benoît XV, en juillet 1920,
à l'occasion de la publication solennelle du décret sur l'héroïcité des
vertus du vénérable Fondateur ; oeuvre exceptionnellement bénie de Dieu,
dont bénéficient, à l'heure présente, plus de 100.000 enfants, élevés par
plus de 5.000 Petit :-Frères de Marie répandus dans toutes les parties du
monde.
Le portrait du vénérable serviteur de Dieu, que vous avez tracé en un
style si vivant et si coloré, nous le montre s'appliquant avec autant de
fermeté et de patience que d, prudence et de dévouement à la formation
intellectuelle et morale, professionnelle et religieuse des jeunes gens que
lui amenait la divine Providence. Il désirait ardemment en faire d la fois
des maîtres instruits, des éducateurs zélés et des religieux exemplaires,
capables de remplir dignement les devoirs de leur vocation et de répondre à
la confiance des paroisses et des familles. Comptant, dans ce but, sur le
secours divin de la grâce et sur l'assistance maternelle de Marie, il ne se
laissait défourner de sa noble et laborieuse tâche ni par les difficultés,
ni par les oppositions, ni par les déceptions qu'il rencontrait à chaque
pas. Mais, bien convaincu que, pour être surnaturellement efficaces ; les
oeuvres extérieures, auxquelles ses fonctions l'obligeaient, ne devaient
être que l'épanouissement de la vie intérieure, qui en est le principe
générateur, il n'omettait rien de ce qui pouvait entretenir et intensifier
celle-ci, et rendre plus intime son union avec Dieu.
Aussi vous nous le faites voir disposant en son c?ur des ascensions
admirables, allant de vertu en vertu, s'élevant graduellement vers les
sommets de la sainteté sacerdotale, s'avançant d'un pas rapide dans la voie
d'une perfection religieuse croissante et rayonnante, s'efforçant de
réaliser l'idéal de sa vocation mariste par la pratique fidèle des vertus
de simplicité et d'humilité, d'abnégation et d'obéissance, d'amour de Dieu
et du prochain, qui en sont les éléments constitutifs, et méritant ainsi
d'être un jour couronné par l'Église de la gloire des saints.
Je souhaite bien vivement que cette histoire si attachante du vénérable
Père Marcellin Champagnat ait de très nombreux lecteurs, parce que, j'en
suis pleinement convaincu, tous y trouveront plaisir, intérêt et
édification. J'en recommande instamment la lecture aux membres de notre
Famille religieuse, car ils se réjouiront de contempler, en la Vie de ce
vénérable serviteur de Dieu, qui fut l'un des vingt premiers Pères
Maristes, tous les traits qui, d'après notre vénérable Père Colin, doivent
distinguer les vrais Fils de la Sainte Vierge, et caractériser leur
conduite dans l'exercice de leurs divers ministères.
Les Petits-Frères de Marie seront heureux d'admirer, dans leur
Fondateur, Législateur et Père, non seulement l'esprit profondément
religieux et essentiellement apostolique dont il était animé, les solides
et éminentes vertus dont il était orné, mais encore la sublime et juste
idée qu'il avait de sa mission reçue de Dieu, l'énergie, la constance et la
sagesse qu'il a déployées pour la bien remplir et lui faire produire tous
ses fruits.
Tous ceux qui liront votre ouvrage seront, je n'en doute pas, aussi
charmés qu'édifiés par le tableau de la carrière si bienfaisante et si
conquérante du vénérable serviteur de Dieu, et voudront hâter, par leurs
prières, l'heure de sa béatification.
Veuillez agréer, Monseigneur, avec l'assurance de ma vive gratitude,
l'expression de mes sentiments Ies plus respectueux et les-plus dévoués en
J. M. J.
J. Raffin.
Supérieur Général de la Société de Marie.
----------------------------------------------- Lettre du Révérend Frère DIOGÈNE,
Supérieur général de l'Institut des Petits-Frères de Marie. Grugliasco (Italie), le 30 Mars 1921.
Monseigneur,
Depuis longtemps déjà, nous désirions la publication d'une Vie du
Vénérable Marcellin Champagnat destinée au grand public, et je regarde
comme une véritable bonne fortune que vous ayez pu entreprendre cette
oeuvre et la mener à bonne fin.
Le commerce prolongé avec l'âme des saints que vous ont imposé vos
précédents ouvrages, et la réputation aussi enviable que méritée que vous
avez acquise comme écrivain nous sont un sûr garant du succès de ce livre,
qui doit procurer la gloire de Dieu par l'honneur qui en reviendra à son
serviteur. La solidité de la doctrine, la richesse de la documentation et
le charme du style, qui donne tant d'agrément au récit, rendront cette
lecture attachante pour les esprits cultivés, édifiante pour les âmes
pieuses et instructive pour tous.
De plus, l'apparition de cet ouvrage semble providentielle, après la
publication solennelle faite par le Souverain Pontife Benoît XV, le 11
juillet 1920, du décret proclamant l'héroïcité des vertus du V. Marcellin-
Joseph-Benoît Champagnat. Ses fils, les Frères Maristes, et ses confrères,
les Pères de la Société de Marie, ont hâte de faire connaître davantage au
monde catholique celui dont l'Église et le Souverain Pontife ont parlé en
ces termes
« Le vénérable Marcellin remplit diligemment et saintement tous ses
devoirs, et en particulier ceux de sa condition, avec une application, une
persévérance, une générosité qui dépassent la façon commune de vivre et
d'agir des prêtres et des religieux, même les plus exemplaires. Par-là est
établie la preuve des vertus héroïques. Celui qui se rappelle et qui
considère les circonstances, les lieux et les hommes parmi lesquels a vécu
le Serviteur de Dieu ne peut s'empêcher de placer le vénérable Marcellin
dans cette légion de saints que Dieu, toujours riche en miséricorde, paraît
avoir suscités pour guérir les blessures et réparer entièrement les ruines
qu'avait causées à la religion et à la société civile la grande et terrible
calamité de la Révolution qui, vers la fin du XVIII° siècle, sévissait en
France et dans les pays voisins. » (Décret de la S. Congrégation des Rites,
44 juillet 4920). .
L'accomplissement de la volonté de Dieu est un élément nécessaire et
suffisant pour la sanctification des" serviteurs de Dieu..... Mais vous, ô
digne fils de la France, vous avez rempli la mission qu'il plut au Seigneur
de vous confier : vous l'avez remplie avec constance, parce que