esc 2004 option économique : corrigé rapide - Baudrand

exercice 1. 1°) Commençons ... 0 est valeur propre de H ? G, le sous-espace
propre associé est la droite engendrée par . De même : .... Drôle de courbe. h n'
est pas continue, ni à gauche, ni à droite, en 1. h n'est pas continue? c) L'
intégrale ...

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esc 2004 option économique : corrigé rapide

exercice 1
1°) Commençons par vérifier le deuxième point :
[pic]
Donc X1 est un vecteur propre de G pour la valeur propre 1. De même :
GX2 = 2X2 ; GX3 = X3
Donc X2 et X3 sont des vecteurs propres de G, pour les valeurs propres 2 et
1.
Si on avait trouvé 3 valeurs propres, on pourrait conclure, car on sait
qu'une matrice carrée d'ordre 3 admet au plus 3 valeurs propres. Mais ici,
il faut déterminer toutes les valeurs de ? telles que G - ?I ne soit pas
inversible, il y en a peut-être une autre.. Sur cette matrice, les
manipulations élémentaires
L1 ( L3 ; L3 ( 2L3 - ?L1 ; L3 ( L3 - ?L2
conduisent à la matrice
[pic]
Les deux seules valeurs propres de G sont donc 1 et 2.
2°) a) HX1 = 2X1 ; HX2 = -X2 ; HX3 = -X3
b) Pour montrer que la matrice P est inversible, le plus simple est
d'utiliser la méthode du pivot.
P est inversible, donc (X1, X2, X3) est une base de M3,1(R), constituée de
vecteurs propres pour G (d'après 1°) ) et pour H (d'après 2°) a) ). G et H
sont donc diagonalisables, et la théorie du changement de base permet alors
d'affirmer :
[pic]
c) Le problème est de montrer que la droite engendrée par X1 est le sous-
espace engendré par X1. Il ne suffit pas en effet de montrer que, pour tout
x ( R, (H - G)(xX1) = 0, ce qui est évident compte tenu du fait que GX1 =
HX1 = 2X1 ; il faut montrer aussi la réciproque, à savoir (H - G)X = 0 ( X
= xX1.
Première méthode, élémentaire mais longue.
Il s'agit en fait de résoudre le système (H - G)X = O.
[pic]
On obtient :
[pic]
Soi x = z, y = z, et X = xX1. 0 est valeur propre de H - G, le sous-espace
propre associé est la droite engendrée par [pic]. De même :
[pic]
On obtient :
[pic]
Soi x = 0, z = -y, et X = yX2. 0 est valeur propre de 2H + G, le sous-
espace propre associé est la droite engendrée par X2. Et enfin :
[pic]
On obtient :
[pic]
Soit z = x, y = 0, et X = xX3. 0 est valeur propre de H + G, le sous-espace
propre associé est la droite engendrée par X3.
Deuxième méthode, plus raffinée, mais plus rapide.
En notant diag(a, b, c) la matrice diagonale dont les termes diagonaux sont
a, b, c (dans cet ordre), on déduit du 2°) (b) :
P-1( H - G)P = diag(0, 3, 2)
d'où le résultat, d'après la théorie du changement de base !
3°) a) Pour tout M dans M3,1(R), f(M) appartient à M3,1(R), et
(M, M' ( M3,1(R),
f(M + M') = H(M + M')G - G(M + M')H
= HMG - GMH + HM'G - GM'H
= f(M) + f(M').
(M ( M3,1(R), ( x ( R,
f(xM) = H(xM)G - G(xM)H = x(HMG - GMH) = xf(M).
Donc f est un endomrphisme de M3,1(R).
b1) M appartient au noyau de f, donc f(M) = HMG - GMH = 0, donc, pour toute
matrice-colonne X, (HMG - GMH)X = 0, HMGX - GMHX = 0.
Donc HMGX1 - GMHX1 = 0, HM2X1 - GM2X1 = 0, (H - G)MX1 = 0.
De même HMGX2 - GMHX2 = 0, HM2X2 + GMX2 = 0, (2H + G)MX2 = 0,
de même HMGX3 - GMHX3 = 0, HMX3 + GMX3 = 0, (H + G)MX3 = 0.
b2) La première relation trouvée prouve que MX1 est un vecteur propre de H
- G pour la valeur propre 0, à moins qu'il ne soit nul. En tout cas MX1
appartient au sous-espace propre de H - G pour la valeur propre 0. Or ce
sous-espace propre est la droite engendrée par X1. Donc il existe ? tel que
MX1 = ?X1.
De même pour MX2, MX3...
b3) (X1, X2, X3) est toujours une base de M3,1(R), mais cette base s'avère
maintenant composée de vecteurs propres de M, pour les valeurs propres ?,
?, ?. Cela signifie que M est diagonalisable, dans la même base que G et H,
et la théorie du changement de base fournit la relation demandée...
c) Facile ; tout élément de E s'écrit sous la forme
[pic]
ce qui prouve que E est un sous espace vectoriel, plus précisément le sous-
espace vectoriel engendré par M1, M2, M3. (M1, M2, M3) est une famille
génératrice de E, donc E est de dimension inférieure ou égal à 3. En fait,
E est de dimension 3, car (M1, M2, M3) est clairement une famille libre...
D'après 3°) b), si M appartient à Ker(f), alors
[pic]
donc M appartient à E. Ker(f) est donc inclus dans E.
d) Bien sûr on ne va pas calculer bêtement HG et GH etc. On va profiter que
G et H sont diagonalisables dans la même base, c'est-à-dire que l'on a
H = P DH P-1, G = P DG P-1, avec
[pic]
Alors H G = P DH P-1 P DG P-1 = P DH DG P-1 = P DG DH P-1 = G H,
H G2 = P DH P-1 P (DG)2 P-1 = P DH (DG)2 P-1 = P (DG)2 DH P-1 = G2 H,
idem pour H2 G = G H2. On peut préférer faire le calcul de HG et GH,
constater que HG = GH, puis écrire :
H G2 = H G G = G H G = G G H = G2 H,
And so on.
On en déduit
f(I) = HIG - GIH = HG - GH = 0,
f(H) = H2G - GH2 = 0,
f(G) = HG2 - G2H = 0.
Donc I, G, H appartiennent à Ker(f).
e) xI + yG + zH = 0 ( x = y = z = 0. Donc la famille (I, G, H) est libre.
Comme I, G, H appartiennent à Ker(f), cette famille engendre un sous-espace
de Ker(f) de dimension 3. Or Ker(f) est de dimension ( 3, car Ker(f) est
inclus dans E, dont la dimension est (inférieure ou) égale à 3. Donc le
sous-espace encendré par (I, G, H) est Ker(f) lui-même. (I, G, H) est donc
une base de Ker(f).

exercice 2

1°) a) Sur R+, fn est est le quotient de deux fonctions dérivables, avec le
dénominateur qui ne s'annule pas., donc f est dérivable.
b) Pour tout t ( 0 :
[pic]
fn(0) = 1, et la limite de f n en +( est 0.
2°) a) Pour tout t > 0, 0 < e-t ( 1, et 1 + tn ( tn >0, donc fn(t) ( 1/tn.
(Pour majorer un quotient de nombres positifs, on majore le numérateur et
on minore le dénominateur...)
Sur [1, +([, fn est continue et positive, et fn(t) ( 1/tn. Or l'intégrale
de 1/tn sur [1, +([ est convergente (Riemann, n ( 2), donc l'intégrale de
fn sur [1, +([ est convergente. Comme fn est continue sur [0, +([,
l'intégrale de fn sur [0, +([ est convergente.
b) Soit x ( 1 ; sur [1, x], 0 ( fn(t) ( 1/tn, donc
[pic]
Donc, en passant à la limite x ( +( :
[pic]
Par encadrement, on peut conclure :
[pic]
c) Pour tout réel t positif :
[pic]
D'où, pour tout t ( 0, 0 ( e-t - fn(t) ( tn.
d) On en déduit : (t ( [0, 1], e-t - tn ( fn(t) ( e-t, puis on intègre cet
encadrement :
[pic]
D'où le résultat, en faisant n ( +(.
e) L'intégrale de fn sur [0, +([ est égale à la somme de l'intégrale de fn
sur [0, 1] et de l'intégrale de fn sur[1, +([ (relation de Chasles). En
utilisant b) et d), on trouve que la limite de fn quand n tend vers +( est
1 -1/e.
3°) a) Si 0 ( t < 1, alors limn(+( tn = 0, donc limn(+( fn(t) = e-t.
Avec t = 1, fn(1) = e-1/2, donc limn(+( fn(1) = 1/2e.
Si t > 1, limn(+( tn = +(, donc limn(+( fn(t) = 0.
b) h(t) = e-t si 0 ( t < 1. h(1) = 1/2e. h(t) = 0 si t > 1. Drôle de
courbe. h n'est pas continue, ni à gauche, ni à droite, en 1. h n'est pas
continue...
c) L'intégrale de h sur [0, +([ est égale à l'intégrale de e-t sur [0, 1],
plus l'intégrale de 0 sur [1, +([, soit 1 - 1/e. Il semble donc que l'on
ait ici
[pic]
... Et si l'exercice avait pour but de montrer que cette égalité peut être
fausse, c'est raté.


exercice 3


1°) Quand on lance une pièce de monnaie N fois, le nombre de changements
peut être égal à 0 (si par exemple on obtient n « pile » de de suite), et
ce nombre de changements est au maximum égal à N - 1, si on obtient un
résutat différent du précédent pour tous les lancers à partir de deuxième.
Donc X(?) = {0, ... , N - 1}.
2°) X2(?) ' {0, 1}. P(X = 0) = P(P1P2 ( F1F2) = (1/2)2 + (1/2)2 = 1/2, par
incompatibilité, puis indépendance. Donc P( X2 = 1) = 1/2, et E(X2) = 0(1/2
+ 1(1/2 = 1/2.
X3(?) = {0, 1, 2}.
P(X3 = 0) = P(P1P2P3 ( F1F2F3) = (1/2)3 + (1/2)3 = 1/4.
P(X3 = 2) = P(P1F2P3 ( F1P2F3) = (1/2)3 + (1/2)3 = 1/4.
P(X3 = 1) = 1 - 1/4 - 1/4 = 1/2. (Ou (X3 = 1) = P1P2F3 ( P1F2F3 ( F1F2P3 (
F1P2P3.)
E(X3) = 0(1/4 + 2(1/4 + 1(1/2 = 1.
3°) (XN = 0) = P1P2 ... PN ( F1F2 ... FN, donc P(XN = 0) = (1/2)N + (1/2)N
= (1/2)N-1.
(XN = 1) = P1F2 ... FN ( P1P2F3 ... FN ( ... ( P1P2 ... PN-1FN
( F1P2 ... PN ( F1F2P3 ... PN ( ... ( F1F2 ... FN-1PN
Donc, par incompatibilité, puis indépendance , P(XN = 1) = 2(N - 1)(1/2)N .
De façon moins formelle, l'unique changement peut intervenir au 2e, 3e, ...
Ne lancer, et cela peut être un changement de pile à face ou de face à
pile. Il y a donc 2(N - 1) suites de lancers qui réalisent XN = 1, et
chacune de ces suites a même probabilité, égale à (1/2)N...
4°) a) Sachant que XN est réalisé, XN+1 est réalisé ssi il n'y a pas de
changement du Ne lancer au (N + 1)e lancer, c'est-à-dire si on a obtenu le
même résultat au Ne et au (N + 1)e lancer. Donc P(XN+1 = k / XN = k) = 1/2.
b) D'après la définition de P(A/B) :
[pic]
D'où le résultat, car P(XN+1 = k / XN = k) = 1/2, et
(XN+1 = k ( XN = k) = (XN+1 - XN = 0 ( XN = k).
c) Allons-y :
[pic]
D'où le résultat, à gauche grâce à la formule des probabilités totales avec
le système complet d'événements (XN = k), 0 ( k ( N - 1, et à droite car
XN(?) = {0, ... , N - 1}.
d) XN+1 - XN prend ses valeurs dans {0, 1}, et P(XN+1 - XN = 1) = 1 - 1/2 =
1/2, donc
XN+1 - XN suit la loi de Bernoulli de paramètre 1/2.
Donc E(XN+1 - XN) = 1/2 ; la linéarité de l'éspérance donne E(XN+1) - E(XN)
= 1/2, d'où le résultat.
E(X2) = 1, E(X3) = 1 + 1/2, E(X4) = 1 + 2((1/2), ... , E(XN) = 1 + (N -
2)(1/2) = N/2.
5°) a) D'après 4°) b) :
P(XN+1 - XN = 0 ( XN = k) = (1/2)P(XN = k),
et d'après 4°) c) :
P(XN+1 - XN = 0) = 1/2.
Donc
P(XN+1 - XN = 0 ( XN = k) = P(XN+1 - XN = 0) P(XN = k).
Mais pour conclure quant à l'indépendance des variables, il faut démontrer
aussi que
P(XN+1 - XN = 1 ( XN = k) = P(XN+1 - XN = 1) P(XN = k), ce qui est vrai,
car on sait ( ?) que si A et B sont indépendants, alors il en est de même
de Ac et B, Ac désignant l'événement contraire de A.. Démontrons cette
propiété, à titre de révision :
P[ (A ( B) ( (Ac ( B)] = P(B) (formule des probabilités totales, avec le
sce (A, Ac) ).
P(A ( B) + P(Ac ( B)] = P(B) ;
P(A) P(B) + P(Ac ( B) = P(B) d'après l'hypothèse ;
P(Ac ( B) = P(B) - P(A)P(B) = P(B) [1 - P(A)] = P(B) P(Ac).
b) * X2 suit la loi binômiale de paramètre