Chapitre 6

La notion de qualité de vie est plus large que la notion de niveau de vie car elle
prend en compte non seulement le pouvoir d'achat et de consommation de biens
et services, mais aussi des aspects non matériels souvent liés à l'exercice des
libertés (culturelle, politique, religieuse?), à l'environnement (paysage, climat, ...

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fiche de synthese THEME : LA CREATION DE RICHESSES ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE CHAPITRE : Création de richesse, niveau de vie et développement économique
DUREE :
PRE-REQUIS :
MOTS CLES : |COMPETENCES ATTENDUES |ACTIVITES |PRODUCTION |Moyens matériels et |
| | |ATTENDUE |documents utilisés |
|Apprécier la situation d'un | | |Cours polycopié |
|pays ou d'une région en | | | |
|termes de niveau de vie et | | |Vidéos |
|de développement. | | | |
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| | | |+ adresses internet |
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| | | | | L'essentiel du cours 2 I. La croissance de l'économie 2 A. La création de richesses 2 B. La mesure de la croissance de l'économie 3 II. Les finalités de la croissance 4 A. L'amélioration du niveau de vie 4 B. L'utilisation du revenu 5 II. La distinction entre croissance et développement 7 A. La croissance condition du développement 7 B. Les critères du développement 8 III. Les indicateurs du développement 9 A. Les limites du PIB 9 B. L'indicateur de développement humain 10 IV. Les différents niveaux de développement 10 A. Les pays développés 11 B. Les pays en développement 11 C. Les pays émergents 11 D. Les pays les moins avancés (PMA) 11 III. Les comparaisons internationales 12 A. La parité du pouvoir d'achat 13 B. La comparaison des niveaux de vie 13
Chapitre 6 La création de richesses, le niveau de vie et developpement economique
L'essentiel du cours
La création de richesses est à l'origine de la distribution de revenus aux
agents économiques. Ces revenus rendent possible la satisfaction de leurs
besoins individuels et collectifs par la consommation. Elle contribue à
l'augmentation du produit intérieur brut (PIB). La variation du PIB est un
des indicateurs de la croissance économique, qui permet d'apprécier
l'amélioration du niveau de vie de la population. Sa variation est un
indicateur de la croissance économique qui permet d'e?lever le niveau de
vie mate?riel moyen des populations. Le de?veloppement se distingue de la croissance par sa nature qualitative
et suppose une adaptation des structures et institutions de la socie?te?.
Toutefois, la croissance entretient une relation d'interde?pendance avec le
de?veloppement. Le niveau de de?veloppement et de bien-e?tre des
diffe?rentes nations s'appre?cie par des indicateurs qui viennent
comple?ter et relativiser la porte?e du PIB par habitant.
I. La croissance de l'économie
A. La création de richesses
1. La création de richesses au niveau de l'entreprise : la valeur ajoutée La création de richesses se mesure par la valeur ajoutée. Pour une
entreprise, la valeur ajoutée est la valeur de la production de cette
entreprise moins les consommations intermédiaires (tout ce qui a été
utilisé pour produire).
2. La création de richesses au niveau national : le PIB A visionner : https://www.youtube.com/watch?v=3SGCeO44f60 La somme des valeurs ajoutées de tous les agents économiques d'un pays est
le produit intérieur brut (PIB). Le PIB mesure le montant de la production annuelle d'un pays. Il correspond
à l'ensemble des richesses créées pendant une année dans un pays donné. Pour ne pas compter plusieurs fois la même production, le PIB ne prend en
compte que la valeur ajoutée de chaque entreprise. Si on additionnait
toutes les productions, on compterait plusieurs fois un même produit car
certains biens sont achetés par d'autres producteurs pour être incorporés
dans les produits qu'ils vendent. La production des agents économiques peut être marchande ou non marchande :
la production marchande porte sur des biens et services échangés sur le
marché à un prix couvrant au moins leurs coûts de production. Elle est
réalisée par le secteur privé et le secteur public marchand. Certains services sont gratuits ou sont échangés contre une valeur
inférieure à leurs coûts de production. Leur production est considérée
comme non marchande. Il s'agit notamment des services collectifs mis à la
disposition de toute la population. La valeur ajoutée est alors plus
difficile à calculer. Pour simplifier, l'Insee mesure le coût du service
(rémunération des salariés, amortissements et impôts, essentiellement).
3. La répartition du PIB entre les agents économiques Les ménages (salariés ou travailleurs indépendants, ou propriétaires), les
entreprises (sociétés non financières), les sociétés financières et les
administrations (État et Sécurité sociale) bénéficient de la répartition du
PIB. Le PIB se répartit entre les agents économiques sous forme de salaires
(pour les ménages), d'intérêts et de dividendes pour les apporteurs de
capitaux (ménages et sociétés financières) d'impôts et de charges sociales
(pour les administrations).
B. La mesure de la croissance de l'économie Le concept de croissance économique désigne pour un pays à la fois une
augmentation de sa production de biens et services durant une longue
période et l'enrichissement de ses habitants. Pour les économistes, elle représente un indicateur de la richesse créée
par l'économie d'un pays sur le long terme. Pour l'économiste F. Perroux :
« La croissance économique est l'augmentation soutenue pendant une ou
plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension. » L'indicateur statistique utilisé pour mesurer la croissance est le produit
intérieur brut. Le PIB mesure la création de richesses dans un pays pendant
une année. Pour calculer le taux de croissance du PIB, on compare la création de
richesse de l'année étudiée à la création de richesse d'une année de base
(généralement l'année précédente). Par exemple, le calcul du taux de croissance du PIB de l'année 1 par
rapport à l'année 0 se traduit par l'opération suivante: Création richesse année 1 - Création richesse année 0 = Taux de croissance
du PIB Création richesse année 0 Un taux de croissance positif indique une variation positive du PIB, c'est-
à-dire une croissance de l'économie. Un taux de croissance négatif est une le signe d'une décroissance du PIB,
c'est-à-dire d'une récession : le niveau de vie de la population baisse et
le taux de chômage augmente. Pour éviter que l'inflation ne fausse les comparaisons dans le temps, on
utilise le PIB en volume (PIB réel), c'est-à-dire en euros constants,
plutôt que le PIB en valeur (PIB nominal), c'est-à dire en euros courants. Quand on dit que la croissance sera de 1,5 % en France, cela signifie que
le PIB sera 1,5 % supérieur à celui de l'année précédente, en volume (après
élimination de l'effet de l'inflation). - La première période va jusqu'en 1974. Elle correspond aux Trente
Glorieuses. C'est une période de croissance très forte sans inflation et
sans chômage de masse. En 1958, au début de la Ve République, le nouveau
franc est adopté (on a divisé par 100 la valeur de l'ancien franc). Il est
mis en circulation le 1er janvier 1960. Dès 1973, avec l'augmentation des
prix du pétrole (premier choc pétrolier), le chômage apparaît. - L'année 1975 marque une très forte récession de l'activité économique. À
partir de cette période et jusqu'en 1985, la croissance se ralentit entre 2
et 4 % par an. - De 1985 à 2007, on assiste à une croissance faible, le plus souvent
inférieure à 2 % (et même négative en 1993). - En 2008, le PIB régresse (croissance négative), en liaison avec la crise
mondiale. - Depuis 2009, il a retrouvé son niveau de 2007, le PIB en volume stagne
alors qu'il augmente faiblement en valeur en raison de l'inflation. II. Les finalités de la croi