L'école revue et corrigée, par Claudine Leleux - Free

L'école revue et corrigée, par Claudine Leleux.
Une formation générale de base universelle et inconditionnelle.
http://users.skynet.be/claudine.leleux
1 La matière : La philosophie, vient de « philia » « sophos » « sophia », qui signifie
sagesse et savoir.
C'est une discipline du savoir qui se préoccupe de la science, elle est
l'amie du savoir.
Et si l'on a tout au cour de l'année, un cours de philosophie de
l'éducation, c'est parce que l'enseignant doit réfléchir à ce qu'il fait
lorsqu'il enseigne, il ne peut pas se permettre de faire n'importe
quoi... !
L'enseignement est évolutif car nous n'enseignions pas de la même façon il
y III siècles et nous n'enseignerons pas de la même façon dans 50 ans. 2 Introduction sur le livre, son titre et son sous-titre: « L'école revue et corrigée » = c'est une critique, sur l'école
d'aujourd'hui, c'et un texte d'argumentations destiné aux philosophes, et
qui devrait amener à une certaine réforme.
« Une formation générale de base universelle et inconditionnelle » =
- Une formation, c'est-à-dire une formation scolaire générale, qui
renvoi aux compétences de base, mais pas disciplinaires.
- De base, c'est-à-dire que les compétences à l'école primaire, sont
lire, écrire, calculer, c'est ça que l'enfant devra acquérir tout au
long de sa scolarité.
- Universelle, c'est-à-dire que c'est compétences, seront valables pour
tout l'univers. Il faut une même formation de base pour les enfants
de l'OCDE (une même formation pour tous les pays de même équivalence.)
- Inconditionnelle, c'est-à-dire que tout le monde à droit à cette
formation et ce sans conditions, il ne faut pas qu'un enfant soit trop
vite dirigé vers d'autres filières, il a le droit d'avoir une
formation générale. 3 Chapitre 1 : Malaise ou mal-être à l'école (p.9) en 4 points: 1. Le concept de crise de Charles Péguy : - La définition générale du mot « crise » :
Le terme crise en général est du au fait qu'il y a un grand manque
d'étudiants en formation enseignants, donc une certaine pénurie au niveau
du corps enseignant et donc une crise des écoles.
Le terme crise, vient de « krisis » qui dans la Grèce antique, a trois
significations, chois, débat et décision.
- La définition du mot « crise » par Charles Péguy :
L'influence de la vie touche tout le monde, y compris les enseignants, qui
peuvent être perturbés par le monde qui les entour.c'est pourquoi
l'enseignant ne doit pas tout prendre sur lui. (Citation n°1 p.10)
Quand à l'enfance (trop sensible), elle sent directement les injustices, et
cela la met mal à l'aise. De plus elle ne supporte pas que l'on ne fasse
pas toujours ce que l'on dit..., les symptômes pédagogiques de tout cela
sont les maladies sociales, le mensonge, etc...
Donc l'enseignant doit être en accord avec ce qu'il dit et surtout faire ce
qu'il dit car c'est sur ses élèves, qu'il influe ! (Citation n°2 p.10)
En mai 1968, c'est la révolution culturelle dans le sens ou dans les
différents pays du monde on ne ce contente plus de l'égalité de droit
acquise au moment des révolutions démocratiques, mais on exige une égalité
effective (substantielle) entre les personnes.
Explication : il y a eu une révolution politique, la révolution
démocratique, ou adoption des droits de l'homme dans l'OCDE.
Cette révolution a eu lieu en :
1689 : en Angleterre (ce sont les 1er du monde a signer)
1776 : au Etats-Unis d'Amérique
1789 : en France
1830 : en Belgique
Les citoyens vont donc renverser l'ancien régime, et vont déclarer un
certain nombre de nouveaux principes tels que les droits de l'homme, le
droit de vote pour tous (1homme = 1voix), l'égalité entre les blancs et les
noirs, etc.... Principes sur lesquels ils veulent vivre, évoluer et être
gouverner. Mais tout cela ne sera mit que sur papier et devra attendre un
petit bout de temps avant que tous ces droits soient mis en application.
En 1965 aux Etats-Unis, c'est le mouvement Black, Martin Luther King,
obtient l'égalité noirs blancs, la mixité des écoles,...
En 1968 aux pays communistes (l'est), c'est le printemps de Prague, leurs
exigences, sont entre autre d'être tous considéré comme des personnes à
part entière, le respect pour tous etc...
Ensuite arrive la fin du Fordisme (grande société hiérarchisée) et
l'arrivée du Toyotisme (japonais, essayait que tout le monde travail au
même niveau, le personnel était traité comme de vrais personnes et
n'étaient ni humiliés, ni infantilisés.), c'est-à-dire la suppression du
bleu et blanc de travail, etc...
Il en sera de même pour les femmes, qui le 18 décembre 1979,
revendiquerons, c'est à la convention de l'ONU que ce fût l'élimination des
discriminations à l'égard des femmes (à travail égal, salaire égal).
Il en sera également de même pour les enfants en 1989, c'est l'égalité de
droit entre les enfants et les adultes, il ne s'agit pas de nier les
différences entre un enfant et un adulte, mais de les traités eux aussi
comme des personnes à part entières, et ayant des droits.
Mais qu'elles explications trouver à la question : « Pourquoi cette envie
d'égalité et qu'est ce qui justifie ce mouvement culturel ? ».
Alexis de Tocqueville, un philosophe du 19ème siècle, a écrit la démocratie
aux USA (p.11). Ex : au plus il y a d'inégalités au moins on les voient,
mais au moins il y a d'inégalités au plus on demande d'égalité. « Quand l'inégalité est la loi commune d'une société, les
plus fortes inégalités ne frappent point l'?il ; quand tout est à peu près
de niveau, les moindres le blessent. C'est pour cela que le désir de
l'égalité devient toujours plus insatiable que l'égalité est plus grande. »
C'est-à-dire qu'en temps que futurs instituteurs nous serons confrontés à
des élèves, qui risquent d'exiger pour des raisons éthiques, d'être plus
respectés que ce qui n'est pour le moment en place au niveau scolaire.
Nous sommes dans une période historique assez particulière, c'est la mode
du nouveau et ce à 3 points de vues :
- Point de vue économique :
C'est le passage d'une société industrielle à une société post-
industrielle.
- Point de vue politique :
C'est le passage d'une démocratie politique, à une démocratie plus
publique.
- Point de vue éthicopolitique :
C'est le passage d'une individualisation, à une personnalisation, c'est-à-
dire, pas seulement être à égalité de droit mais être considéré comme une
personne.
2. Le concept normatif d'éducation scolaire :
Attention à ne pas confondre normatif et normal ! Le concept normatif, c'est-à-dire ce que devrait être l'éducation scolaire,
ce qui n'est pas un avis personnel mais un devoir d'être logique.
Ce devoir être doit être envisagé sous 2 angles :
- Fonctionnel : socio-économique.
- Ethique : qui doit tenir compte des éthicopolitique, on
ne peut pas gouverner sans tenir compte du concept
économique. 3. Histoire de l'école :
- 1ère scolarisation a lieu au 8ème - 15ème siècle :
c'est Charlemagne.
- 2ème scolarisation a lieu du 16ème - 17ème siècle :
c'est la réforme et la contre réforme.
- 3ème scolarisation a lieu du 19ème - à aujourd'hui :
c'est l'industrialisation massive et les questions
sociales.
4. brève exposition du chapitre :
Vise à expliquer que le 2ème chapitre, est en fait l'énoncé des 5 grands
éléments de ce livre, c'est-à-dire les 5 éléments programmatiques d'une
réforme.
NB : les points de vue didactique, pédagogique, méthodologique sont repris
dans tout le livre. C'est le « comment » « know how » « connaître le
comment », mais tout porte sue la méthode d'enseignement !
- Habermasienne = Habermas était un philosophe allemand.
Théorie de l'agir communicationnel : c'est le théorie selon laquelle dès le
moment ou tu veux communiquer avec quelqu'un c'est que tu veux t'entendre
avec cette personne.
- Pérennité = le fait que quelque chose dure dans le temps.
- Idiosyncrasique = propre à une personne.
- Épistémologique = vient du Grec « épistémé », la science et « logos »,
la science, c'est donc l'étude du savoir, ce que l'on sait.
- Proto industrie = c'est tout ce qui précède l'industrie, avant la
centralisation de l'industrie. Ex : les métiers à tisser,... 4 Chapitre 2 : Les éléments programmatiques d'une réforme :
Il y en a 5, qui sont le schéma général de l'ouvrage : |Proposition n°1 : |
|« l'école, comme nouveau moyen d'une fin » |
|clarification des concepts d'établissement scolaire, de |
|finalités scolaires et de didactique. (chapitre 3) |
|Proposition n°2 : |
|« de la démocratisation à la personnalisation » |
|une formation de base, universelle et inconditionnelle... |
|(chapitre 4-5) de personnalités autonomes, coopératives et |
|participatives... (chapitre 6) dans une perspective post |
|conventionnelle. (chapitre 7) |
|Proposition n°3 : |
|« de la qualification à la formation » |
|lettres, sciences et techniques (chapitre 8) l'introuvable |
|relation, formation professionnelle/emploi (chapitre 9). |
|Proposition n°4 : |
|« réformes de structure » |
|du découplage formation/sélection scolaire. |
|Proposition n°5 : |
|« la didactique » |
|ce dernier point figure tout au long du livre ! |