CP art 45 FORMATION GENERALE LITTERAIRE ... - Cpeons

|ENSEIGNEMENT PROVINCIAL ET COMMUNAL |
|CPEONS |
|CONSEIL DES POUVOIRS ORGANISATEURS |
|DE L'ENSEIGNEMENT OFFICIEL NEUTRE |
|SUBVENTIONNE |
|A.S.B.L. |
|Rue des Minimes 87 - 89 - 1000 BRUXELLES |
| ( : 02/504.09.10 |
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CEFA Formation générale littéraire, humaine et sociale
« Article 45 » | |
|Table des matières |
Présentation de la Formation générale
Page 3 Préambule
3
Compétences
4
Situations d'apprentissage
5
Grille-horaire générique
7 Formation générale "littéraire, humaine et sociale"
8 Introduction
8 Conception du programme Niveau A : Alphabétisation
9
Niveau B : CEB
Niveau C : CES 2 D
Niveau D : CESS Tableau récapitulatif des compétences et savoirs particuliers à la
langue française 20 Thèmes et activités
21 Situations d'apprentissage Récapitulatif
23
Niveau A : Alphabétisation
24
Niveau B : CCEB
25
Niveau C: CES 2 D
30
Niveau 4 : CESS
43 Annexes aux situations d'apprentissage Récapitulatif
46 Documents pédagogiques Récapitulatif
47 CGMM
48 Glossaire
68 Abréviations
69 Bibliographie
70 Présentation de la Formation générale Préambule
Dans un souci fédérateur de mise à disposition d'acquis didactiques
éprouvés, le CPEONS a proposé des programmes de cours figurant dans la
Formation commune ou correspondant à des Options de base groupées (OBG),
pour les Humanités générales et technologiques, techniques et
professionnelles.
Cette demande pédagogique, menée en concertation avec les pouvoirs
organisateurs intéressés, a suscité un réel intérêt au sein du réseau et
créé une motivation participative des enseignants sollicités. Au vu de
l'efficacité répétée de la conception collégiale de programmes très variés,
le CPEONS a décidé d'entamer la rédaction de documents destinés aux Centres
d'Enseignement et de Formation en Alternance (CEFA). Tant pour des "profils
spécifiques" (Article 45) que pour la double Formation générale
"littéraire" et "scientifique" (Article 45), les programmes sont élaborés
avec des représentants qualifiés désignés par les Pouvoirs organisateurs
concernés, tantôt enseignants, tantôt coordinateurs.
A visée essentiellement concrète, ces textes sont nantis de Situations
d'Apprentissage (SA) soit, issues du "terrain" même, soit conçues par
simulation. Elles jalonnent au mieux le cheminement éducatif et cognitif de
jeunes sociofragilisés, que le CPEONS souhaite voir nantis de compétences
utilitaires et fonctionnelles pour une citoyenneté probante.
Enseigner dans les CEFA, est, avant tout, un art et un métier de la
communication, propice - en l'occurrence - à la réinsertion éventuelle de
l'élève dans le Plein exercice ou à son insertion profitable dans le monde
du Travail et, en tout état de cause, dans la société. N'est-ce pas là un
louable pari sur le devenir d'une certaine frange des nouvelles
générations? De plus, pour répondre opportunément aux fluctuations socioculturelles et
aux exigences préprofessionnelles des CEFA, lesdits programmes ne peuvent
être ni figés ni exhaustifs. Adaptatifs et évolutifs, ils doivent proposer
des savoirs et savoir-faire valorisateurs d'un public scolaire composite
aux prérequis cognitifs et comportementaux hétérogènes. Ils bénéficieront
aussi des apports nés des expériences réussies du terrain, dont ils
s'étofferont d'année en année, constituant une boîte d'outils perfectibles,
base d'un vade-mecum opportun.
Compétences Qu'en est-il de la détermination des Savoirs et Compétences pour la
Formation générale qu'elle soit "littéraire" ou "scientifique"? Pour chacune des Options de base groupées (OBG) du Plein exercice (PE)
comme pour toute formation spécifique (CEFA), il existe un Profil de
formation. Celui-ci énumère les fonctions et activités de métiers -
l'Assistant(e) en décoration (PE) et l'Auxiliaire de magasin (CEFA), par
exemple - en détaillant les compétences y afférentes. Grâce à ce document
officiel, il est aisé de concevoir les contenus opérationnels (= savoir-
faire) et associés (= savoirs) qui étayeront le Programme CPEONS
correspondant. En ce qui concerne la Formation générale des « Article 45 » dans les CEFA,
aucun texte de base similaire n'est disponible. Cette absence de référentiel et l'hétérogénéité - déjà signalée - de la
population scolaire concernée, constituent un double handicap pour
l'élaboration cursive de programmes dûment fondés. Afin de baliser le
parcours des savoirs et savoir-faire à acquérir en CEFA, deux publications
peuvent servir de base : les Socles de compétences, ceux destinés à
l'enseignement primaire, d'une part, et ceux déterminés pour le 1er degré
secondaire, d'autre part, et les Compétences terminales des Humanités
professionnelles et techniques, propres aux 2e et 3e degrés de
l'Enseignement de Plein exercice . Il convient donc d'y relever,
sélectionner et assembler les compétences jugées abordables, selon les
niveaux décelés parmi les élèves, en termes de sensibilisation,
d'exercisation et, si possible, de maîtrise. Cette procédure didactique a
déjà été suivie, avec succès, pour l'élaboration des programmes
disciplinaires CPEONS des Humanités professionnelles et techniques. Y
recourir pour la conception des programmes Formation générale CEFA sera,
sans doute, une démarche bienvenue, pour constituer un portfolio utile aux
enseignants et profitable aux élèves de tout niveau.
Situations d'apprentissage (SA)
En conformité avec les normes décrétales (Décret-Missions 1997), ce double
programme de Formation générale est construit en fonction des Compétences
soclées et terminales. Dans une telle approche, l'élève est acteur de ses
apprentissages, quels que soient les potentialités initialement
identifiées. L'action de l'enseignant vise donc à mettre le jeune, le plus
souvent possible, en situation d'apprentissage, au départ d'un problème à
résoudre grâce à des savoirs et des savoir-faire concomitants. Le "cadre" didactique d'une SA prend en compte, à cette fin, l'intérêt
effectif des apprenants: vivifier leur motivation par une mise en ?uvre
implicative constitue une ressource convaincante autant pour le formé que
pour le formateur. La tâche-clé de celui-ci consiste, d'emblée, à concevoir
et à organiser des situations permettant l'exercice concret des
compétences, où le néophyte bénéficie d'un accompagnement professoral
utilitaire. En effet, que la SA recouvre tout ou partie d'une activité, elle provoque
une remise en question des préacquis par la confrontation avec une
situation perçue par l'élève comme nouvelle. Il s'agit, pour lui, de
transférer ses savoirs cognitifs et opérationnels dans une
contextualisation normée par l'enseignant: référents, matériel, durée
d'exécution, exigences et obstacles sont dûment explicités par celui-ci. Afin de cerner au mieux les paramètres récurrents, souvent à individualiser
dans les groupes-classes CEFA, le "maître" se posera, profitablement, les
questions suivantes quant à la faisabilité de la SA: qui? quoi? quand? où?
comment? pourquoi? pour quoi? Au vu des réponses convergentes, la SA
mobilisera tels acquis et/ou prérequis, pour la résolution inédite par
l'élève. Cette SA s'insérera dans une perspective de formation progressive,
permettant la révision, donc l'amélioration, des premières prestations par
des variantes applicatives de la tâche initiale. Cette procédure, dite "en spirale", devrait permettre d'éviter, dans la
double Formation générale, la fidélisation à des pratiques routinières qui
empêcherait une adaptation opportune à d'autres exigences ou à des
impondérables. Les SA tendront donc à favoriser des savoir-être
fonctionnels tels que la concentration, l'ouverture d'esprit et la
persévérance. L'application réussie de la théorie abordée va de pair avec un dosage
pertinent, car adapté au milieu scolaire concerné, du temps réservé au
rappel de notions utiles dans la SA vécue et du délai d'exécution jugé
plausible. En effet, vu son rôle important dans cette pédagogie préconisée
dans les CEFA, aucune SA ne peut être soumise aux élèves sans vérification
préalable des acquis effectifs. Leur absence obérerait la démarche de
résolution de la tâche-problème et fausserait donc l'évaluation
capacitaire. Chaque SA proposée pour la Formation commun