INTRODUCTION

4.3 Promouvoir les missions et les conditions d'exercice médical à l'hôpital .... de
1996, Lois de 1984, 1991 et 2009) et Droits des patients (Loi de 2002). ..... l'
amélioration nécessaire de l'accueil des jeunes internes dans l'hôpital, le besoin
de ...

Part of the document


INTRODUCTION
Tout ce qui est surligné en jaune est de moi : à supprimer, bien sûr...J'ai
corrigé toutes les fautes d'orthographe, de grammaire et de typologie.
Manque un titre (« Les rechutes en milieu psychiatrique » par exple)!!
Faire une page de sommaire récapitulant ton plan et la page.
La maladie mentale a toujours existé. Si auparavant les malades
mentaux étaient internés en asile, aujourd'hui l'évolution de la médecine,
de la société et des mentalités a permis le développement de structures
extra-hospitalières comme par exemple les hôpitaux de jour. Ceux ci permet
aux patients de se soigner sans être coupé de leur liens sociaux.


Au cours de ma deuxième année d'étude, j'ai effectué un stage en
hôpital de jour. Durant ce stage, je me suis rendu compte qu'un nombre
important de patients était réhospitalisé pour cause de rechute suite à une
non observance du traitement à domicile. Je me suis donc interrogé sur les
raisons pour lesquelles les patients ne prenaient plus leurs traitements.
J'ai donc posé l'hypothèse suivante : une éducation appropriée sur
l'observance des traitements médicamenteux permettrait une diminution des
rechutes, après un séjour en hôpital de jour.


Ce travail de fin d'étude traitera dans une première partie le cadre
conceptuel en abordant le cadre institutionnel, législatif et théorique.

Dans une deuxième partie, nous aborderons la méthodologie ainsi que
l'analyse portant sur les causes des rechutes.

Enfin dans la troisième partie, nous traiterons la mise en place d'un
projet d'action afin de diminuer le nombre de rechutes.












I/ CADRE CONCEPTUEL

I-1/ Cadre institutionnel

Composition

J'ai effectué mon stage dans un établissement extra hospitalier
rattaché à un hôpital psychiatrique. Cet établissement comprenant au rez-de-
chaussée l'hôpital de jour, au premier étage le centre d'accueil
thérapeutique à temps partiel (CATTP), et derrière cet établissement se
trouve le centre médico-psychologique (CMP).


L'hôpital de jour accueille les patients du lundi au vendredi de 9
heures à 17 heures. Il est un relais entre l'intra-hospitalier et le
domicile ce qui permet une resocialisation et une réinsertion progressive
dans le milieu familial et professionnel. Il peut être aussi une
alternative à la réhospitalisation.




Les types de pathologies


Il accueille des patients âgés au minimum de 15 ans et trois mois
avec tous types de maladie psychiatrique : les états dépressifs, les
névroses phobiques, les névroses obsessionnelles, les bouffées délirantes
aïgues, la schizophrénie ou les paranoïas. Néanmoins nous pouvons
rencontrer 3 contre-indications à cette hospitalisation :


> La débilité (QI < 50)
> Les conduites addictives (alcoolisme, drogue)
> Les psychopathes


Cette resocialisation et cette réinsertion se font par le biais de
différentes activités telles que l'atelier « actualités » (lecture du
journal en groupe), « écriture », « informatique »...

Le personnel


L'hôpital de jour a une capacité d'accueil de 15 patients avec un personnel
constitué :

> 1 cadre infirmier à mi-temps
> 6 infirmiers
> 1 psychiatre
> 1 psychologue
> 1 psychomotricien
> 1 assistante sociale
> 1 secrétaire

Déroulement d'une hospitalisation


Une visite de pré-admission peut éventuellement être organisée avec un
infirmier et le futur patient afin de visiter l'établissement, d'informer
ce dernier sur son fonctionnement (établissement d'un contrat). C'est lors
de cette visite que lui sera expliqué le règlement intérieur.
Les modalités d'entrées se font comme suite :













Présentation des autres unités.


Le CATTP accueille les patients pour permettre leur prise de
traitements et aussi effectuer des activités au minimum 2 heures par jour.
Un « accueil » est également effectué tous les matins et tous les
midis pour la prise de café entre les patients et l'équipe soignante. Il
est à noter que certains patients ne viennent qu'à l'accueil ce qui leur
permet de structurer leur journée. Cet accueil est aussi organisé à
l'hôpital de jour.

Le CMP est une unité organisant des actions de préventions, de
diagnostic, de soins ambulatoires et d'interventions à domicile, mise a la
disposition d'une population. Ce centre permet aux patients non
hospitalisés un suivi psychiatrique et psychologique par le biais
d'entretiens qui peuvent éventuellement amener à une hospitalisation.



I-2/ Cadre théorique

1-2-a) Définition de la compliance


La compliance aux traitements se définit comme l'acceptation par le patient
des traitements qu'on lui propose. Une bonne compliance aux traitements
pendant l'hospitalisation garantit plus facilement une bonne observance.


1-2-b) Définition de l'observance

L'observance ou la non-observance se définissent comme la manière dont
le patient prend correctement ou non les médicaments prescrits par son
médecin. Elle peut être liée à une sous-consommation ou à une
surconsommation (augmentation des effets secondaires) ou à l'arrêt du
traitement.

Les différents facteurs d'une non-observance

Aborder la non-observance c'est entrer dans un monde multi-factoriel.
Ainsi, nous pouvons mettre en évidence 3 facteurs :


> le facteur lié au patient
> le facteur lié à l'équipe soignante
> le facteur lié au traitement


Le facteur lié au patient

Le patient hospitalisé en psychiatrie connaît différents problèmes qui
entrent en compte dans cette observance médicamenteuse. Ces problèmes sont
principalement dus :


> Au vécu de la maladie qui se traduit par le contexte dans lequel se
trouve le patient lors de l'apparition des premiers troubles
jusqu'au diagnostic de la maladie (réussir à mettre des mots sur la
maladie) ;


> A l'acceptation du traitement, qui sera déterminée en grande partie
par l'acceptation de la maladie elle-même. D'autant plus que
certains traitements sont à prendre à vie et ceci peut provoquer
chez certain sujet le sentiment qu'ils ne guériront jamais ce qui
ne les encouragera pas à continuer la prise du traitement ;


> A la qualité relationnelle médecin/malade, qui se traduit par la
confiance que peut avoir le patient hospitalisé auprès de son
médecin pour lui permettre de définir et d'expliquer ses troubles.
Le médecin doit avoir une attitude appropriée pour aborder de façon
adéquat la maladie avec le patient. Le patient pourra discuter avec
lui ouvertement de son traitement et de sa maladie ;


> Des répercutions sur l'entourage qui peut avoir différentes
réactions face à l'hospitalisation d'un proche. Il peut avoir un
sentiment de soulagement et, de ce fait, encourager le proche à se
soigner, à continuer son traitement ou il peut avoir un sentiment
de peur face à la maladie psychiatrique qui se traduit par un
éloignement de ce dernier et sera ressentit comme un abandon par le
patient. Ce sentiment d'abandon aura des répercutions directes sur
l'observance du traitement.


Le facteur lié à l'équipe soignante

L'équipe soignante qui, par le biais d'activités thérapeutiques, met
tout en ?uvre pour aider le patient à comprendre la maladie et la prise des
traitements. Ceci débutant dés l'accueil du sujet dans la structure en
personnalisant les soins afin de permettre une meilleure coopération de la
part du patient. Le rôle du soignant est donc de considérer le patient, et
ceci quelques soient ses troubles, comme une personne capable d'être
actrice dans l'élaboration de son traitement.

Le facteur lié aux traitements


Il existe aussi une non-reconnaissance de la part de certains patients
qui, par la nature de leurs troubles, ne voit pas la nécessité d'un
traitement et de ce fait en refuse la prise.


La présence de l'entourage du patient peut à la fois l'encourager vers
la guérison par la prise de son traitement mais elle peut concourir à
l'arrêt du traitement notamment à cause des effets secondaires comme par
exemple la diminution de la libido, la prise de poids, la constipation. En
effet certains médicament ont comme effet secondaire la diminution de la
libido ce qui est à la fois très personnel et gênant à expliquer auprès de
l'équipe soignante et donc cela pourrait avoir des répercussions sur la vie
intime du patient et de ce fait il aura tendance à diminuer voir à arrêter
son traitement.

Ce n'est pas tout que le patient soit compliant lors de son
hospitalisation mais il doit être observant à sa sortie et c'est là où
l'entourage aura un rôle très important.
-> oui mais cela ne fait pas partie des facteurs liés au patient ?Tu en a
déjà parlé. je crois qu'il faut juste insister sur les effets secondaires
et leur gêne.
I-3) Education


Les soins éducatifs se définissent comme suit :
« Des interventions qui consistent à offrir à une personne ou à un
groupe, des informations, conseils ou assistance pour lui permettre de
comprendre ce qui peut maintenir, restaurer, promouvoir sa santé et de
modifier ses comportements »(1). Le rôle infirmier est de soutenir le
patient vers l'autonomie. Les maladies mentales (notamment les psychoses)
mettent le sujet face à des difficultés de communications et de repli sur
soi. Les relations avec les autres