Foucault M. - Lirsa - Cnam

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chiffrier, régularisations, clôture (fermeture) et contrepassation (réouverture); ...

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Les fiches de lecture de la Chaire D.S.O.
CNAM
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS
MASTER 2 SCIENCES DU TRAVAIL ET DE LA SOCIETE
Mention « Ressources Humaines et Sociologie » Séminaire : Éthique et Ressources Humaines
Yvon PESQUEUX Michel FOUCAULT « Surveiller et Punir, naissance de la prison » NRF Éditions Gallimard
Bibliothèque des Histoires 1975
José Manuel CERDEÑO EGIDO
ANNEE 2008 - 2009
Table des matières
1. BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR 3
Études et diplômes 3
Carrière 3
Publications 4
Principaux intérêts 4
2. POSTULAT 5
3. HYPOTHESES 5
4. DEMOSTRATION 6
5. RESUME DE L'OUVRAGE 6
5.1. SUPPLICE 7
5.1.1. Chapitre I : Le corps des condamnés. 7
5.1.2. Chapitre II : L'éclat des supplices. 8
5.2. PUNITION 9
5.2.1. Chapitre I : La punition généralisée. 9
5.2.2. Chapitre II : La douceur des peines. 10
5.3. DISCIPLINE 11
5.3.1. Chapitre I : Les corps dociles. 11
5.3.2. Chapitre II : Les moyens du bon dressement. 12
5.3.3. Chapitre III : Le Panoptisme. (panopticon) 13
5.4. PRISON 14
5.4.1. Chapitre I : Des institutions complètes et austères. 14
5.4.2. Chapitre II : Illégalismes et délinquance. 16
5.4.3. Chapitre III : Le carcéral. 18
6. DISCUSSION 19
7. ACTUALITE DE LA QUESTION 19
BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
Paul Michel FOUCAULT est né le 15 octobre 1926 à Poitiers et mort le
25 juin 1984 à Paris, Michel FOUCAULT est le fils d'un chirurgien notable.
Il adhère au parti communiste français de 1950 à 1953.
De 1960 jusqu'à la fin de ses jours il demeurera avec son compagnon Daniel
DEFERT.
En 1970 il fonde le Groupe d'Information sur les Prisons (GIP) pour
permettre aux prisonniers de s'exprimer sur les conditions de leur
incarcération.
Son ?uvre s'est développée dans un rapport étroit avec sa vie.
Études et diplômes
Collège Stanislas
Lycée Henri-IV
École Normale Supérieure : entrée en 1946
Licence de philosophie à la Sorbonne
Licence de psychologie en 1947
Agrégation de philosophie en 1951
Doctorat en 1961
Carrière
- Répétiteur à l'École normale supérieure
- Enseignant de psychologie, assistant à l'Université de Lille : de 1953 à
1954
- Conseiller culturel à l'Université d'Uppsala en Suède : 1954 1958
- Chargé de la réouverture du Centre de civilisation française à Varsovie :
de 1958 à 1960
- Professeur de philosophie à l'Université de Clermont-Ferrand : 1960
- "Conseil de rédaction" de la revue Critique : 1963
- Professeur à l'Université de Tunis : de 1965 à 1968
- Direction du département de philosophie de l'Université expérimentale à
Vincennes 1968
- Professeur d'Histoire des systèmes de pensée au Collège de France : de
1970 à 1984
Publications
1954 publie son premier livre, « Maladie mentale et psychologie »
1961 « Folie et déraison. Histoire de la folie à l'âge Classique »
1963 « Raymond Roussel »
1963 « Naissance de la clinique : une archéologie du savoir médical »
1966 « Les Mots et les Choses »
1966 « La pensée du dehors »
1969 « L'Archéologie du savoir »
1971 « L'ordre du discours »
1972 « Histoire de la folie à l'âge classique »
1973 « Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma s?ur et mon
frère... » un cas de
parricide au XIX siècle
1973 « Ceci n'est pas une pipe »
1975 « Surveiller et punir »
« Histoire de la sexualité », en trois volumes :
1976 « La Volonté de savoir » (premier volume)
1984 « L'Usage des plaisirs » (deuxième volume)
1984 « Le Souci de soi » (troisième volume)
1978 « Herculine Barbin dite Alexina B », présenté par Michel Foucault
1978 plusieurs articles sur la Révolution iranienne
1982 « Le désordre des familles. Lettres de cachet des archives de la
Bastille au XVIII ème
siècle », en collaboration avec Arlette FARGE
« Dits et écrits 1954 - 1988 »
I. « 1954 - 1969 »
II. « 1970 - 1975 »
III. « 1976 - 1979 »
IV. « 1980 - 1988 »
Principaux intérêts
La politique et la sociologie
POSTULAT
- ses critiques des institutions sociales : les hôpitaux, l'armée,
l'école, la prison et de leurs modes de discipline
- la psychiatrie et la médecine
- la philosophie
- l'épistémologie de la médecine
- le structuralisme
- les conditions en milieu carcéral
- son engagement et activisme politique
- l'histoire de la sexualité
- les relations entre pouvoir et connaissance
- les identités collectives et les dynamiques politiques HYPOTHESES
Beaucoup de facteurs ont évolué ou changé dans leur nécessaire adaptation
tout au long de l'histoire dans la société. Les lois ont changé mais aussi
la technologie et la science. Les méthodes de travail également. Une
évolution et un changement des procédés criminels ainsi que des méthodes
punitives se sont pareillement opérés. Mais les méthodes utilisées sont-
elles en adéquation avec la société d'aujourd'hui et son idiosyncrasie du
moment ? en rapport avec la mentalité et les m?urs actuelles ? sont-elles
adaptées à la criminalité d'aujourd'hui ? A-t-on atteint les résultats
espérés ? Y a-t-il une diminution de la criminalité ? Quels sont les taux
de récidive ? Quelle évolution s'est produite dans les modes opératoires,
dans les types de crimes, dans les délits ? Les méthodes punitives sont-
elles réellement adaptées à la réalité des faits délictueux d'aujourd'hui?
DEMOSTRATION
L'auteur montre que les méthodes punitives ont changé tout au long de
l'histoire. On est passé de châtiments corporels et de supplices érigés en
spectacle public, à l'emprisonnement et la privation de liberté utilisé
depuis la fin du XVIII ème début XIX ème.
Il témoigne de la sanction comme un procédé de contrôle de l'individu au
moyen, bien souvent, de jugements très arbitraires.
Il établit par ailleurs une possible relation entre l'isolement du cloître
et celle de la prison, l'école et l'armée.
Il développe enfin le passage d'une société (Ancien Régime) centrée sur la
loi vers une société gestionnaire centrée sur la norme. RESUME DE L'OUVRAGE
« Surveiller et punir, naissance de la prison » est une étude des
structures des micro-pouvoirs qui se sont développées dans les sociétés
occidentales au XVIIIe siècle, avec un regard approfondi sur les prisons et
les Écoles.
Elle met en lumière certaines pratiques et techniques de la société par ses
institutions à l'égard des individus. L'auteur note les modes de
traitements accordés ou infligés aux condamnés grâce à l' « institution
disciplinaire ».
Ses observations sur les mutations des techniques pénales à la fin du XVIII
ème siècle et antérieurement, permettent de dégager des concepts encore
d'actualité comme la relation entre la punition et le pouvoir, entre
l'institutionnel et l'individu, la notion de « savoir-pouvoir ».
Tout au long des différents chapitres, cet ouvrage montre le travail de
recherche historique sur le thème. Il traite des multiples sujets en
relation avec les méthodes punitives à travers l'histoire ainsi que des
changements effectués. 1 SUPPLICE 1 Chapitre I : Le corps des condamnés. Il décrit les méthodes de punition et leurs évolutions selon les pays entre
1769 et 1791.
Il développe la disparition des supplices ainsi que le caractère
essentiellement correctif de la peine. Des punitions moins immédiatement
physiques et avec une certaine discrétion dans l'art de faire souffrir.
Le corps comme cible et le spectacle punitif souffrent d'un effacement pour
disparaître à la fin du XVIII ème. et au début du XIX. A partir de ces
dates se déploie un processus évolutif vers la prison, la réclusion, les
travaux forcés, le bagne, l'interdiction de séjour, la déportation, la
liberté surveillée, la tutelle pénale, le traitement médical obligatoire.
La relation châtiment-corps n'est plus la même.
Les méthodes ne consistent pas à punir mais à corriger, à redresser.
L'utopie de la pudeur judiciaire est présente, c'est-à-dire qu'il faut ôter
la douleur pour supprimer la vie, comme par exemple dans la condamnation à
mort.
Ce double processus est caractérisé par l'effacement du spectacle et
l'annulation de la douleur.
La guillotine sera utilisée à partir de mars 1792 pour devenir une machine
de mort rapide et discrète. La guillotine supprime la vie, la prison ôte la
liberté.
Le châtiment est présent autant sur le c?ur, sur la pensée, que sur la
volonté.
L'on juge en même temps des passions, des instincts, des anomalies, des
infirmités, des inadaptations. L'on punit des agressions, des viols, des
meurtres. L'on vérifie le passé des criminels ainsi que leur crime.
Cependant pour juger il faut connaître l'infraction (vérité du crime),
connaître le responsable (l'auteur) et connaître la loi pour appliquer une
sanction. Quelle mesure la plus appropriée faut-il prendre en tenant compte
de l'évolution du sujet, car il faut inscrire cette dernière dans son
contexte psychologique : par exemple, s'il y a démence au moment de l'acte,
il n'existe ni crime ni délit.
Les traitements médicaux ne sont pas destinés à sanctionner l'infraction,
mais à contrôler l'individu, à neutraliser son état dangereux, à modifier
ses dispositions criminelles.
La criminologie, comme anthropologie criminelle, est abordée pour
comprendre ce que les délinquants ont fait, ce qu'ils sont, ou ce qu'ils
seront.
L'auteur dévelop