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pertes d'heures importantes enregistrées pour des causes diverses; Diourbel s'
étant souvent illustrée par un climat social apaisé et de bons résultats dans les
différents examens scolaires depuis 2001. Voici quelques résultats scolaires ...

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CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE DU
PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION Cinquième session
Siège de l'UNESCO, salle XII
2 - 5 juin 2014
COMPTE-RENDU DE LA QUATRIÈME SESSION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Siège de l'UNESCO, 4 - 8 juin 2012
La quatrième session de l'Assemblée générale des États parties à la
Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel s'est tenue
au Siège de l'UNESCO à Paris du 4 au 8 juin 2012. Les représentants de 120
États parties à la Convention ont participé à cette réunion, ainsi que les
représentants de 12 États membres de l'UNESCO non partie à la Convention,
4 missions permanentes d'observation auprès de l'UNESCO, 2 organisations
intergouvernementales, 4 centres de catégorie 2 sous l'égide de l'UNESCO,
et 51 organisations non gouvernementales. La session a eu lieu dans les six
langues de travail de l'Assemblée générale : l'anglais, l'arabe, le
chinois, l'espagnol, le français et le russe. La Section du patrimoine
culturel immatériel a assuré le Secrétariat de la réunion.
[Lundi 4 juin 2012, session du matin] POINT 1 DE L'ORDRE DU JOUR PROVISOIRE :
OUVERTURE DE LA QUATRIÈME SESSION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Document : ITH/12/4.GA/INF.1 1. La quatrième session de l'Assemblée générale des États parties à la
Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a été
officiellement ouverte et présidée par Mme Irina Bokova, Directrice
générale de l'UNESCO. 2. La Directrice générale a souhaité la bienvenue à la Présidente de la
Conférence générale de l'UNESCO, Mme Katalin Bogyay, à la Présidente
du Conseil exécutif de l'UNESCO, Mme Alissandra Cummins, au Président
de la troisième Assemblée générale des États parties à la Convention,
M. Toshiyuki Kono, ainsi qu'à tous les participants à la quatrième
Assemblée générale des États parties à la Convention de 2003 pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle a chaleureusement
salué tous les participants, ajoutant que la diversité des experts
invitait à renouveler l'engagement pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel à un moment où de nouvelles politiques de
coopération internationale étaient envisagées. Elle a également
insisté sur la nécessité de développer des projets fédérateurs, ainsi
que des espaces de dialogue et d'action, en vue d'atteindre des
objectifs communs à travers lesquels chaque État et communauté serait
en mesure d'exercer ses droits et de partager sa vision de la
diversité culturelle, ceci afin de consolider les valeurs communes en
faveur du développement et de la paix, comme la culture, qui, en tant
que ressource renouvelable, jouait un rôle majeur dans le
développement durable. Mme Bokova a mentionné le travail réalisé par
les Nations Unies en vue d'un nouvel agenda pour le développement
après 2015, précisant que la prise en compte de la diversité
culturelle dans cet agenda était un prérequis essentiel qu'elle a
décrit comme une priorité personnelle. Elle a déclaré que la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel était un élément clé de
ce plaidoyer. Elle a évoqué les nombreux exemples, dans chacun des
pays, de la façon dont la promotion du patrimoine immatériel
contribuait à développer l'artisanat ainsi que la cohésion sociale et
l'innovation. Mme Bokova a ajouté que les pratiques, les connaissances
et les savoir-faire culturels étaient essentiels pour l'éducation, la
gestion des ressources, la prévention des risques et la gouvernance
démocratique, et que la multitude des éléments inscrits dans
l'ensemble des domaines constituait une source inépuisable de
solutions face au défi du développement durable. Elle a demandé que
les efforts en matière de mise en ?uvre de politiques publiques à même
de promouvoir le patrimoine culturel immatériel aux niveaux juridique,
technique et financier soient redoublés. Elle s'est réjouie de
constater que les premiers rapports périodiques fournissaient nombre
d'exemples de mobilisation des États parties pour exploiter les
nombreuses possibilités offertes par la Convention et que le programme
de renforcement des capacités lancé en 2010 portait ses fruits, comme
en témoignaient les ratifications soutenues, les nouveaux inventaires,
les nouvelles politiques et les mesures de sauvegarde établis en
intense collaboration avec les communautés. Les 55 candidatures reçues
pour l'inscription en 2013 provenant de 44 États parties, dont 11 ne
possédaient pas encore d'élément inscrit, et en tête desquels
l'Afrique figurait pour la première fois avec 12 candidatures,
reflétaient également ces efforts. 3. La Directrice générale est revenue sur la délicate question de la
crédibilité du processus d'examen et d'inscription, qui reposait sur
l'application stricte de la Convention autorisant le Comité à
bénéficier du conseil d'organisations non gouvernementales. Malgré
certaines divisions au sein du Comité - constatées à Bali - Mme Bokova
a exprimé le souhait que les États parties parviennent à des solutions
avisées. Elle a profité de cette occasion pour remercier les 24
membres du Comité, et notamment les membres des deux organes
subsidiaires, pour leur travail diligent au cours des deux années
passées. Mme Bokova a salué les pays qui avaient soutenu et
continuaient de soutenir les efforts de l'UNESCO pour la sauvegarde du
patrimoine culturel immatériel, en particulier la Bulgarie, la Chine,
Chypre, la Flandre, la Hongrie, le Japon, la Norvège, la République de
Corée, l'Espagne, les Émirats arabes unis et l'Union européenne. Elle
a également remercié les États, dont la Chine, la Hongrie,
l'Indonésie, le Japon, la République de Corée et l'Espagne, ayant
contribué au Sous-fonds permettant de renforcer les capacités du
Secrétariat, et d'autres États ayant apporté une aide financière au
programme global de renforcement des capacités. En outre, plusieurs
États avaient fourni un soutien précieux en détachant des
professionnels qualifiés au Secrétariat, soutien particulièrement
bienvenu étant donné les difficultés que rencontrait alors
l'Organisation. Mme Bokova a noté les efforts en vue d'une Convention
exempte de papier pour contribuer à la réduction des coûts demandée
par le Conseil exécutif, qui proposait des mesures visant à
« améliorer la rentabilité et les méthodes de travail ». Dans le même
esprit, 10 pour cent des ressources du Fonds du patrimoine culturel
immatériel seraient exceptionnellement requis afin de couvrir les
fonctions statutaires de base de la Convention au cours des 24
prochains mois. Mme Bokova a formulé le v?u que l'Assemblée examine
sérieusement le projet et a conclu en souhaitant une réunion
fructueuse aux délégations. 4. La Présidente de la Conférence générale, Mme Katalin Bogyay, a
commencé par citer Béla Bartók et Zoltán Kodály qui avaient tous deux
honoré et compris l'importance de la sauvegarde des traditions
musicales, collectant dans ce but des chants populaires appartenant ou
non à la culture hongroise. Ces compositeurs avaient ainsi pu
préserver un trésor culturel qui, sinon, aurait disparu. Elle a
dépeint la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comme un
processus créatif permettant au patrimoine de se développer et de
faire l'objet d'un renouvellement constant. Elle a expliqué que la
Hongrie avait donné naissance au mouvement de la Maison de la danse -
inscrit depuis au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde -
dont l'objectif était de rassembler des personnes pour qu'elles
partagent leurs joies, leurs peines et leurs sentiments à travers la
danse et la musique. Souhaitant la bienvenue à l'Assemblée, elle a
mentionné l'immense intérêt et le soutien dont bénéficiait la
Convention qui comptait alors 144 ratifications, un nombre en
augmentation constante. En outre, depuis son adoption en 2003, la
Convention s'était déjà avérée indispensable pour préserver la
précieuse diversité des expressions culturelles immatérielles dans le
monde. Mme Bogyay a souligné l'importance des liens étroits entre le
respect de la diversité du patrimoine culturel immatériel et la
culture de la paix qui permettaient de créer une identité en toute
sécurité, favorisant ainsi une plus grande ouverture d'esprit et le
respect envers des traditions culturelles différentes, tout en
réduisant l'intolérance, la discrimination et la violence. Ainsi, la
diversité du patrimoine culturel immatériel était préservée et
l'énergie humaine canalisée et détournée des conflits pour être
orientée vers une coopération en faveur d'une « culture de paix », une
tâche complexe requérant une étroite collaboration de toutes les
parties prenantes, don