La Chine et l'Europe. Leur histoire et leurs traditions comparées
Ne faut-il pas tenir par un sentiment à son sujet, ne fût-ce que pour s'y dévouer ?
..... qui donnent des nausées au voyageur depuis le Madagascar jusqu'à l'île de
...... procédé par lequel tout homme, tout animal corrige ses propres jugements.
...... Son égalité mathématique n'a rien de commun avec l'inégalité des hommes ...
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|Joseph FERRARI |
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|LA CHINE |
|ET L'EUROPE |
|Leur histoire et leurs traditions comparées |
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LA CHINE ET L'EUROPE
Leur histoire et leurs traditions comparées par Joseph FERRARI (1811-1876)
Librairie académique Didier, Paris, 1867, 608 pages. disponible sur Gallica. Édition en format texte par
Pierre Palpant www.chineancienne.fr
novembre 2016 TABLE DES MATIÈRES Préface Première partie L'art de comparer les dates Chapitre Ier. - Les faits historiques.
L'histoire des nations, d'après Linnée et Buffon, - demande des faits
réels, - à l'abri des illusions métaphysiques, - certifiés par des témoins
à charge et à décharge, - poétiques dans leur manifestation, - dramatiques
dans leur développement - et constants dans leur apparition. - Divagations
spiritistes d'Herder. - Débats sur l'avènement du christianisme, - sur les
événements de la réformation - et de la révolution française. -
Considérations sur les historiens unitaires, fédéraux, conservateurs,
révolutionnaires, patriotiques, pleurards, classiques et autres. Chapitre II. - Rareté des historiens.
Comment paraissent les historiens. - Ils ne célèbrent que les morts. - Leur
nombre singulièrement réduit par les dévastations révolutionnaires, - par
le mutisme des peuples les plus imposants, - par le silence des peuples
barbares, - par la barbarie qui est au fond des sociétés les plus
civilisées, - et qui sert à les renouveler. Chapitre III. - Quand commence la civilisation.
La civilisation ne s'explique ni par notre corps, - ni par l'analyse de nos
facultés intellectuelles, - ni par celle de nos facultés morales. -
Supériorité ironique du singe sur l'homme, - de la fourmi sur le lion. Chapitre IV. - La division des races.
Chaque nation soumise à l'instinct comme une espèce animale. - Ses actions
fatales, imprévoyantes et néanmoins fatidiques. - Corrélation magique entre
sa civilisation et la terre qu'elle habite. - Persistance de cette
corrélation depuis la plus haute antiquité jusqu'à nos jours. - Les
naturalistes condamnés à classer les races d'après les divisions
géographiques. Chapitre V. - La guerre des races.
Les blancs visent à exterminer les autres races. - C'est là le premier
mouvement du c?ur. - C'est aussi le dernier résultat de la réflexion, -
d'après les idées de la propagande chrétienne, - témoin Las Casas ; -
d'après les idées de la philanthropie philosophique, - témoin Raynal. -
Comment on arriverait à l'unification des crânes. Chapitre VI. - Les races dans le temps.
Les époques séparées l'une de l'autre comme les races. - Nous sommes plus
loin d'Achille et d'Agamemnon que des Chinois de Péking. - Toute époque est
une épopée dont les poètes sont les interprètes, - un système que les
savants seuls expliquent - et qui domine la géographie, - le gouvernement,
- les lois, - les institutions, - les inspirations des hommes supérieurs, -
les hasards de la guerre, - les caprices de l'industrie, - les mystères des
religions. Chapitre VII. - Les périodes en quatre temps.
La période historique divisée en quatre temps, d'après les quatre moments
de l'erreur. - Premier moment : de l'explosion ou de l'innovation. - Second
moment : de la réaction ou de la réflexion. - Troisième moment : de la
solution ou transition de l'erreur à la vérité - Moment de préparation,
connu le dernier, quoiqu'il soit le premier en date. - Caractère des
diverses phases. - Sens affirmatif et négatif qu'elles donnent aux formes
alternées de la politique. - Leur durée. - Arithmétique des périodes
sociales. Chapitre VIII. - Équivalence des nations.
Variantes de la civilisation ; - Toujours dominées par les ressemblances ;
- Toujours soumises à la nécessité de mettre les peuples de niveau. -
L'infériorité d'une nation en présence de l'ennemi serait sa mort. -
Comment les peuples se rachètent de leurs défauts. - Pourquoi ils
s'organisent en sens inverse les uns des autres. - De quelle manière toute
période en quatre temps fait le tour du monde. Chapitre IX. - La Chine à l'image de l'Europe.
Sa tradition. - La seule qui s'oppose à la nôtre. - Se développe par
l'unité contre les fédérations tartares ; - Par le génie positif des
inventions contre la poésie de l'Inde ; - Par la force du despotisme contre
la liberté du Japon. - Sa richesse nous confond. - Ses singularités nous
déroutent. Mais son extrême simplicité nous permet de la dominer. Chapitre X. - Équivalences générales de la Chine.
Unité. - Démocratie. - Philosophie des Chinois. - Qui ne connaissent ni le
droit de propriété, - Ni les droits héréditaires, - Ni les institutions
féodales de l'Europe. - Mais ils sacrifient tout à la monarchie. - Et ils
restent sans liberté, - Sans responsabilité, - Sous le bâton, - Avec des
codes absurdes. - Réduits à l'unique franchise du suicide. Chapitre XI. - Les historiens de la Chine.
Comment ils n'accueillent que des faits vrais, fermes et positifs. -
Comment leur tribunal arrive à donner des narrations certaines, - Et
intéressantes ; - Sans que toutefois elles puissent devenir poétiques. -
Prosaïsme des Chinois. - Conséquence de leur servilisme. - Mais leur
histoire commence en même temps que la nôtre et n'est pas moins explicite. Seconde partie La Chine dans le monde ancien Chapitre Ier. - Les premiers temps de la Chine.
Les premiers dieux de la Chine. - Transformés en inventeurs. - D'après la
chronologie probable des inventions. - Les neuf inventeurs des Grandes
annales. - Leurs luttes contre les magiciens. - Leur corrélation avec les
rois de l'Égypte. - Description de la magie chinoise. - Vaincue sur le
fleuve Jaune et victorieuse sur le Nil, - Où elle organise le règne des
morts, en opposition avec l'empire chinois. - Explication des ressemblances
et des contrastes entre la Chine et l'Égypte. Chapitre II. - Des premiers personnages de la Chine.
Histoire de Yao. - De Chun, - De Yu, - Fondateurs du Céleste Empire, -
Comparables aux rois-pasteurs de l'Égypte, - et surtout aux patriarches
historiques de la Bible. - Déplorable infériorité des Juifs. (2337-2205) Chapitre III. - La loi agraire en Chine.
Régularité des dynasties chinoises. - Leurs lois territoriales et leur
régime pédagogique. - Première loi agraire octroyée par les Hia. - Son
mouvement dans une première période en quatre temps. - Nouvelle loi agraire
inaugurée par la seconde dynastie ; - Qui déplace sept fois sa capitale ; -
Et nomme des ministres tirés des dernières classes du peuple ; - Et tombe,
pour céder la place à une troisième dynastie, - À laquelle l'empire doit sa
troisième loi agraire. (2205-1122) Chapitre IV. - Les premières lois de l'Occident.
Les lois agraires de la Chine sur le Nil. - Chez les Juifs. - Supposées par
les m?urs des Assyriens. - Acceptées par les Indous. - Faste général de
cette époque. - Sa cruauté chez tous les peuples. - On doit à cette époque
l'invention de l'esclavage. - Comment est-elle sanctifiée ? Chapitre V. - La loi agraire sous les princes apanagés.
La réforme du Tchéou-li améliore la loi agraire, - décentralise le pouvoir
impérial, - multiplie les franchises, - donne libre essor à une nouvelle
mythologie, -et utilise les esprits des monts et des vallées. - Erreurs des
lettrés sur l'ère féodale de la Chine. - Force et vitalité qu'elle montre
pendant les cinq périodes de sa décomposition. (1122-878) Chapitre VI. - Décomposition progressive de l'empire.
Période de 1122 à 1000. - Mou-vang. - Opposition du Japon, -du Thibet. -
Conquête de Rama. - La chute de Troie et les erreurs d'Ulysse. - Les
lucomonies étrusques. - Samuel sous David et Salomon. - Seconde période de
1000 à 878. - Marasme universel. - Troisième période de 878 à 719. -
Insurrections des princes chinois. - Législation de Lycurgue. - Ère de
Nabonassar. - Quatrième période de 719 à 630. - Les guerres fédérales de la
Chine. - Les républiques de la Grèce. - La monarchie des Mèdes. - La
fédération des Scythes. - L'Égypte en progrès sous les rois. (1122-630). Chapitre VII. - Les philosophes en Chine.
La philosophie fille de la liberté. - Sa première apparition en Chine. -
Lao, son premier représentant, - aux prises avec l'autorité des anciens -
et la pédagogie impériale. - Il prêche les elf-government. - Ses disciples.
- Les sages de la Grèce. - L'indépendance organisée des pythagoriciens. -
Les sages de l'Inde et Çakiamouni. - Les sages de l'Égypte et le roi
Amosis. - Les sages de la Perse, - leurs révolutions contre les ma