11 septembre 2006 - Accueil
Je vous laisse imaginer de quelle façon je suis reçu : cela va du mépris pur et
simple à la menace précise, jusqu'à l'obligation de justifier de mon identité et au
..... Et pour que l'on sache ce qui nous est imposé, Pumpernickel vous livre, sans
commentaire, l'éditorial de la page 3 signé de « votre maire, Pierre Bertrand le ...
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11 septembre 2006
Nous étions plus de 100 ?
On peut le dire, cette 3ème édition des rencontres de Pumpernickel a été un
grand succès. Les amis étaient là. Ils sont venus de Wissembourg bien
entendu, mais aussi de Strasbourg, de Mulhouse et même d'Ardèche ? Comment
tous vous remercier d'avoir fait le déplacement pour être de cet après-midi
ou de la soirée (ça s'est terminé aux alentours de minuit), et accompagner
le petit journal qui fêtait son 11ème anniversaire. Les surprises ont été
nombreuses, qui témoignaient d'abord de notre attachement à un mode
d'expression libre, dégagé des contraintes financières ou sociales. Comme
le disait l'une des amies de Pumpernickel, ici tout le monde semble faire
partie de la même famille, même si ceux qui sont là ne se connaissent pas.
Et laissez-moi rappeler cette réflexion d'une autre amie qui disait qu'en
voyant la tête des gens qui sont là, on sent que l'on est à la bonne
adresse.
Comme les autres années, tout a commencé doucement : les premiers sont
arrivés vers 15h00. Et on n'exagère pas en écrivant qu'une certaine
inquiétude se lisait sur le visage des organisateurs. Mais les choses se
sont arrangées une heure plus tard, et Jean-Loup Baly a pu commencer son
«pestacle original» à 16h30 comme prévu. Un comptage des présents affichait
60 personnes à la jauge, mais nous étions tous au couvert. C'est dommage
pour le maire du village qui a choisi ce moment pour se rendre en ville, à
pied, curieusement, histoire d'emprunter les remparts et de jeter un ?il
pas trop distrait sur ce qui se passait en bas. De son promontoire, il n'a
pas pu noter les noms et les visages de ceux qui se régalaient de cette
histoire de Père Noël un peu étrange, récitée par Jean-Loup sur un texte
coécrit avec Jean-Pierre Hubert quelques semaines avant son départ le 1er
mai. A en juger par l'attention, en particulier celle des enfants, dont le
public a gratifié le conteur, cette première n'a pas raté son but. Cela
aura été pour la plupart des présents un moment particulier durant lequel
nous nous sommes retrouvés avec Jean-Pierre, présent parmi nous l'an
dernier pour le 10ème anniversaire d'un trimestriel auquel il avait
manifesté son attachement, surtout lors des événements de 2003 (procès de
la mairie contre Pumpernickel pour ceux qui auraient oublié) et 2004 (fête
de soutien).
Alors que le four à tarte flambée était prêt à l'emploi, Serge Rieger et
son compère Pascal Spitz ont pris le relais sur un mode musical «country 'n
bluegrass music» pour le plus grand bonheur de l'assistance qui prenait une
certaine ampleur. Une petite heure que chacun et chacune a mis a profit
pour parler, profiter du beau temps, aller de l'un à l'autre, boire un
verre, en bref, passer un bon moment.
On n'allait tout de même pas en rester là, et c'est alors que Pierre Kern,
alias Monsieur K, est apparu pour occuper la scène musicale. La nuit
commençait à tomber et nous avons eu droit à une série de reprise de ses
compositions plus quelques autres connues de son fan-club, ce qui a
prolongé la soirée. Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises puisque
deux autres larrons se sont joints à lui pour nous emmener pas tout à fait
au bout de la nuit mais presque, avec un trio aussi talentueux
qu'inattendu, reprenant quelques standards à la demande de la petite
vingtaine d'aficionados qui s'obstinaient à faire de la résistance. Un vrai
cadeau, et la promesse que l'an prochain, pour la 4ème édition (le 9
septembre 2007, veuillez le noter, chers amis), on aura un petit concert
qui promet déjà.
La relation de la journée sera complète quand j'aurai adressé mes
remerciements à tous ceux qui se sont spontanément proposés pour donner un
coup, prolongeant même la gentillesse jusqu'à payer leurs consommations
( ?) ainsi qu'à vous tous qui avez fait le détour par le 1 rue Saint-Jean
pour partager un moment qui s'est révélé de bonheur. On ne dira jamais
assez combien la présence des amis est un merveilleux encouragement lorsque
l'enthousiasme s'émousse et que le doute s'insinue.
Et puis reprenons cette réflexion d'un copain, présent à chaque fois, qui
disait combien il était content de n'être là que parce que ça lui faisait
plaisir (pas comme la première fois parce qu'il avait péril, ou la seconde
pour le passage à deux chiffres). Il confiait que cette fois, il décelait
ce noyau de copains et de potes qui aiment se retrouver rien que pour le
plaisir, et c'est sans doute l'essentiel. -------------------- 4 octobre 2006
Réussite routière
Un petit tour le long de la rue étroite n'était pas de trop alors que
commençaient les travaux « pour quelques dizaines de milliers d'euros »
d'élargissement d'une rue pas encore terminée. On vous met quelques photos
pour que vous vous rendiez compte du chaos qui règne grâce à l'imprévision
et à l'improvisation générale, sous la houlette de gens auxquels il est
maintenant plus qu'urgent de trouver des successeurs. Ne vous en faites
pas, le désastre n'en est qu'à ses balbutiements, puisque nous aurons
encore de mauvaises surprises quand les pistes cyclables seront mises en
service (bon courage, les cyclistes ?). Mais pour l'instant, on s'en tient
aux voitures, dont pas moins de 80 ont été comptées cet après-midi qui
faisaient la queue en attendant que les feux, ces nouveaux feux qui
devaient nous émerveiller, se mettent au vert. Comme il ne faut pas dire
des choses qui pourraient faire croire que l'on pourrait penser que le
problème de fond, c'est celui de la compréhension générale des enjeux,
contentons-nous de nous interroger sur les capacités d'organisateur et de
gestionnaire de l'équipe de la rue étroite. Et comme c'est la règle, que
chacun se fasse son idée, et n'oublie pas de ne pas se tromper de bulletin
de vote au printemps 2008.
Où l'on constate que ce sont les vélos qui créent les plus grands problèmes
en matière de circulation. Les voitures passaient au goutte-à-goutte au feu
tricolore, après un bon quart d'heure d'attente. Est-ce que Monsieur Le
Maire, dans son estimation financière, a compté ce que coûtent les bouchons
créés par ses approximations en matière d'équipements routiers ? Péroraison
On se demande déjà ce que l'on va bien pouvoir réellement apprendre jeudi
soir au relais culturel lors de la soirée organisée par les potes de la
jeune chambre économique autour de Messieurs Loos et Wehrling,
respectivement ministre et responsable des verts. Il est amusant que le
thème en soit, forme d'oxymore sans doute involontaire, «développement
durable et entreprises» ou quelque chose comme ça.
Cette soirée vient à point après ces semaines durant lesquelles Monsieur
Loos a bataillé devant les déoutés pour leur faire avaler la privatisation
de gaz de France alors qu'il appartenait au gouvernement qui s'était engagé
à ne pas le faire il y a un peu plus de deux ans. Mais, membre éminent du
parti radical, il n'a pas oublié son maître Edgard Faure qui savait répéter
que ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est juste le vent qui
change de direction.
Quant à Monsieur Wehrling, il trouve là une occasion inespérée de
cautionner son existence en «affrontant» avec la pugnacité qu'on lui
connaît un rétheur de sous-préfecture en attente de point de chute
électoral (tout le monde sait maintenant que l'épisode transylvanien de
Monsieur Loos se referme, et qu'il va aller tenter sa chance à Haguenau,
nous laissant entre le mains de son actuel suppléant ; à propos de cette
personne, on se demande ce qu'il faut en penser quand on se rappelle qu'il
se savait pas comment répondre à une interpellation lors d'un débat sur le
TCE, et qu'il organise des permanences une fois de temps en temps, le
vendredi de 11h00 à 12h00, au moins pour la dernière fois...).
Ces brillants personnages seront interrogés par un représentant de ce que
le plan B appelle le PPA pour parti de la presse et de l'argent, et de son
avatar régional que Pumpernickel appelle la presse locale de
révérence (PLR).
On imagine que la foule sera nombreuse et que les poses seront étudiées
pour figurer sur les photos qui ne manqueront pas de remplir les pages des
éditions locale et régionale, façon de pas trop forcer sur le rédactionnel,
étant donné l'indigence des propos qui seront tenus durant la soirée.
Développement durable, que de bêtises ont déjà été proférées en ton nom,
par tous ces gens qui se sont emparés de ce concept pour en faire le cache-
sexe de la politique d'injustice et de casse sociale qu'ils mènent ? Il est
évident que ce que fait la droite n'a rien à voir avec une gestion durable
des ressources qui consiste à ne prélever sur la terre que ce qu'elle est
capable de reproduire. Et quand on défend la privatisation de l'entreprise
chargée de distribuer l'énergie, on s'engage vers la rétribution des
actionnaires au détriment des usagers. Cela évidemment au nom de la
croissance, une théorie qui est à l'intelligence ce que la liberté de
penser est à la Corée du Nord. Localement, on n'échappe évidemment pas au
syndrome, et il suffit d'entendre les sommités locales en parsemer
régulièrement leur discours pour se persuader de l'inanité de leur propos.
Bon courage quand même à celles et à ceux qui feront le déplacement, mais
si vous vous ennuyez, vous êtes prévenus, vous n'aurez qu'à vous en prendre
à vous-même. -------------------- 3 novembre 2006
La scène s'est déroulée jeudi 2 novembre, dans un magasin bon marché de
Wissembourg.
« Ah, Monsieur, je suis contente de vous rencontrer, il faut absolument que
je vous parle de c