l'épilepsie au senegal - Global Campaign Against Epilepsy
20 févr. 2012 ... 9)- Location ponctuelle des salles municipales ? Adoption du Règlement. ....
Supervision, en collaboration avec la responsable du CCAS, de la gestion du
personnel. ... Travaux Supplémentaires de 1ère catégorie et une Indemnité d'
Exercice de Mission ...... Journée de location du Centre Médico - Sportif.
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Ministère de la Santé et de la Prévention
CAMPAGNE MONDIALE CONTRE L'EPILEPSIE ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE
LIGUE INTERNATIONALE CONTRE L'EPILEPSIE
BUREAU INTERNATIONAL POUR L'EPILEPSIE
LIGUE SENEGALAISE CONTRE L'EPILEPSIE
1) AVANT-PROJET DU PLAN NATIONAL CONTRE L'EPILEPSIE AU SENEGAL 2) PROJET-PILOTE DE LUTTE CONTRE L'EPILEPSIE DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE
PIKINE ((Banlieue de Dakar)
Août 2001
PREMIERE PARTIE : AVANT - PROJET DU
PLAN QUINQUENNAL DE LUTTE CONTRE L'EPILEPSIE
I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SÉNÉGAL I.1 DONNEES DÉMOGRAPHIQUES
Le Sénégal a une population estimée à 9 Millions environ, dont 60 % rurale.
Le sexe féminin représente 53,5 % de la population générale. 22,3 % des
femmes sont en âge de procréer. Le taux d'accroissement global de la
population est de 2,7 % par an. Le taux d'analphabétisme est estimée à 73%.
Plus de la moitié de la population a moins de 20 ans. Le pays compte 4
grands groupes ethnolinguistiques:
-Groupe sahélo-soudanien: Wolof, Lébou, Sereer
-Groupe mandé: Soninké, Diakhanké, Bambara, Mandingue
-Groupe sub-guinéen: Diola, Ballante, Bassari, Bédik, Bainouk, Mandjak,
Mancagne
-Groupe Hal Poular: Toucouleur, Peul La population est inégalement répartie au vu de la densité au Km2. En
effet, la région de Tamba qui couvre 30% de la superficie du pays, se
retrouve avec une densité de 8 habitants au Km2 alors qu'elle est de 3659
habitants au Km2 à Dakar. Ce constat peut s'expliquer par plusieurs
facteurs notamment : l'étendue de la région, la différence des niveaux du
développement socio-économique, la persistance de la sécheresse. Tableau I : Population et Densité par région |RÉGION |POPULATION 1996 |POURCENTAGE |SUPERFICIE |HBTS/KM2 |
|Dakar |2 012 304 |23 |550 |3 659 |
|Diourbel |798 054 |9 |4 359 |183 |
|Fatick |588 563 |7 |7 935 |74 |
|Kaolack |996 807 |12 |16 010 |62 |
|Kolda |535 780 |8 |21 011 |34 |
|Louga |779 051 |6 |29 188 |18 |
|Saint-Louis|470 800 |9 |44 127 |18 |
|Tamba |1176 654 |5 |59 602 |8 |
|Thiès |1176 654 |14 |6 601 |178 |
|Ziguinchor |491 434 |6 |7 339 |67 |
|SÉNÉGAL |8573 229 |100 |196 722 |44 |
I.2. POPULATION ET SYSTEME DE SANTE Le système de santé publique comprend environ 251 médecins, 597 sages-
femmes d'état, 904 infirmiers d'état et 1194 agents sanitaires. Le secteur
privé compte 349 médecins. Les neurologues sont au nombre de 9 dans le
secteur public et 2 privés ; les neurochirurgiens 6 ; et les psychiatres
12. Le déficit en personnel de santé dans le domaine public est estimé à
plus de 1600 agents.
Le budget de la santé est de 5,75% du budget général, ce qui est loin des
normes de l'O.M.S. qui préconise un taux de 9%. Une part importante de ce
budget est consacrée aux dépenses de personnel (70% environ). Les pratiques
thérapeutiques sont subordonnées aux contraintes de l'environnement ;
l'accès au service de santé étant difficile du fait des effets conjugués de
l'éloignement et de la cherté des soins et médicaments. La population théorique par poste de santé est de 18.632 habitants à Dakar,
contre 6.466 habitants à Ziguinchor. Au plan national, la population par
poste de santé est de 11.163 habitants ; ce qui est proche des normes
préconisées par l'OMS (10.000 habitants). Sur la plan de l'accessibilité
théorique géographique, les usagers de la région de Dakar ne font que 1,2
Km pour trouver un poste de santé, tandis que ceux de Tamba, Louga, Saint-
Louis, et Kolda parcourent respectivement 16,2 Km 12,9, 11,1 Km 10,3 km
pour le même motif. La participation financière des populations : Elle demeure une contrainte à
l'accessibilité aux soins de qualité. La tendance de la participation
financière des populations à l'effort de santé est à la hausse depuis 1994.
En valeur relative, l'augmentation des moyennes par cas (RMC) et des coûts
moyens par cas (CMC). Cette augmentation pourrait signifier une plus grande
fréquentation des structures et une bonne disponibilité des médicaments
essentiels à la base. Cependant, on note de grandes disparités entre les
régions. Les dépenses globales sur les recettes des années 1994-1995 et
1996 représentent respectivement 84,81 et 87%. Dakar comptabilise près de
30% des recettes et des dépenses. Le recours aux liens de solidarité à
travers la famille (au sens le plus large du terme), les mutuelles de
santé ; comme sttatégie alternative, n'a pas atteint tous les résultats
escomptés. Les autres sources de financement : Parmi les sources possibles de
financement, on peut citer notamment les partenaires au développent et les
collectivités locales. Ils contribuent dans le domaine des infrastructures,
la formation, la prise en charge du personnel, le fonctionnement et l'appui
à la supervision. Il est cependant très difficile de chiffrer la
contribution des partenaires pour plusieurs raisons. Il en est de même pour
les collectivités locales en général même si l'on peut aisément donner la
situation de la communauté urbaine de Dakar. Celle-ci a participé pour
l'année 1996 au fonctionnement des structures sanitaires de sa zone de
responsabilité à hauteur de 181.950.230 Fcfa. Cette somme a servi à l'achat
de médicaments, à l'entretien et au fonctionnement des structures. En plus
la commune recrute et paie différentes catégories de personnels. Elle a
recruté pour le compte des structures de Dakar 58 agents dont des médecins,
des chirurgiens-dentistes. Rappelons aussi les autres ministères (Ministère
de l'Intérieur, Ministère des Forces Armées) qui gèrent des structures
sanitaires contribuent aussi financièrement dans le secteur de la santé.
Cette situation est due en grande partie à la pauvreté des ménages, où la
part relative des dépenses en besoins de base (alimentation, eau,
électricité, etc..),est importante. Ceci réduit la part allouée aux
dépenses de santé et d'éducation. Dans ce contexte, la prise en charge et
le suivi psycho-social d'une affection chronique, comme l'épilepsie,
devient difficile.
I.3 ORGANISATION ADMINISTRATION ET SANITAIRE DU PAYS I.3.1 DIVISION ADMINISTRATIVE Le Sénégal est divisé en 10 régions administratives ; celles-ci en
départements à leur tour divisés en arrondissements divisés enfin en
communautés rurales, avec respectivement comme autorité administrative
locale : un gouverneur, un préfet, un sous-préfet, un président de
communauté. La Commune est gérée par une équipe dirigée par un maire. Les
domaines d'interventions réservés au Conseil Régional depuis janvier 1997
sont: Santé; Éducation, Environnement, Habitat/Urbanisme, Agriculture,
Jeunesse /Sport; Artisanat. Le découpage administratif du pays se résume
comme suit : |N° |RÉGIONS |DÉPARTEMT |COMMUNES |ARROND |COMM RUR |VILLAGES |
|1 |Dakar |3 |5 | |2 |51 |
|2 |Diourbel |3 |3 |7 |32 |1172 |
|3 |Fatick |3 |5 |10 |35 |930 |
|4 |Kaolack |3 |3 |10 |41 |1992 |
|5 |Kolda |3 |5 |11 |43 |2202 |
|6 |Louga |3 |3 |11 |48 |2507 |
|8 |St-Louis |3 |7 |11 |28 |881 |
|9 |Tamba |3 |3 |13 |35 |1468 |
|10 |Thiès |3 |10 |10 |31 |1577 |
| |Ziguinchor|3 |4 |8 |25 |502 |
|SÉNÉGAL |30 |48 |91 |320 |13282 |
I.3.2 ORGANISATION SANITAIRE I.3.2.1 DÉCOUPAGE EN ZONES SANITAIRES Le système national de santé du Sénégal suit la configuration du découpage
administratif en ce qui concerne les régions qui prennent l'appellation de
régions médicales. Les départements sont divisés en zones de responsabilité
dénommées districts sanitaires pouvant correspondre aux départements dont
ils portent alors le nom et en conservent les limites. En résumé, le
système de santé se présente sous une forme pyramidale constituée de la
base au sommet par les postes de santé (niveau villages, communautés
rurales) les centres de santé (niveau communes), les hôpitaux de régions
(niveau région) et les Centres Hospitalo-Universitaires (CHU).
Au plan sanitaire, le Sénégal comprend :
- 10 régions médicales (avec un médecin-chef de région, MCR)
- 50 districts sanitaires (un médecin-chef de district MCD
- 53 centres de santé (un infirmier -chef de poste : ICP )
- 768 postes de santés (un infirmier-chef de poste ICP)
- 1384 cases de santé (un agent de santé communautaire ASC). Tableau III : Infrastructures sanitaires
| |ENTITÉS GÉOGRAPHIQUES |UNITÉS DE PRESTATIONS |
|N° |RÉGION |DISTRIC|CENTRES |POSTE |CASES |
| |MÉ