Approbation des proces-verbaux des sessions des 21 et 28 ...

Je pense que vous avez reçu le courrier ? .... Finalement l'écart de performance
corrigé de tous les facteurs conjoncturels, à la fois du ...... C'est toujours un
exercice compliqué, je ne voudrais pas être béat d'optimisme, et je ne pense pas
qu'ici je l'étais. ...... Franchement, c'est malhonnête et cela m'ennuie pour les
copains.

Part of the document


Air France
Siège ET SUPPORTS
Comité d'établissement
VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011
Martine berhault
58, Avenue de Clichy
75018 PARIS
Tel. 01.42.93.89.88 FAX. 59.89
S O M M A I R E
Approbation des proces-verbaux des sessions des et 28 JUILLET 2011
2 informations du president 2 information et consultation sur une evolution d'ORGANISATION COMBINEE DE LA
GESTION DES VOLS LONG-COURRIER D'AIR FRANCE ET KLM AU SEIN DU
REVENUE MANAGEMENT 2 RENOUVELLEMENT DES CHSCT SIEGE 2
. AVIS DE LA SESSION 2 Information et consultation sur le volet RH du projet FAR (Flight
Assistance Reengineering) 2 Point d'étape sur le projet de fermeture du service Les Cars Air France
2 Election du trésorier au sein du bureau 2 Informations du Bureau 2 Air France
Siège et SUPPORTS
Comité d'établissement
VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011
(La séance est ouverte sous la présidence de Monsieur LEBEL à
9 heures 40)
M. LE PRESIDENT.- Bonjour à tous. Aujourd'hui c'est la rentrée,
même si nous sommes rentrés depuis un certain temps, c'est la chronologie
des événements qui fait que nous tenons le CE du mois de septembre le 30 du
mois.
Nous avons un ordre du jour assez chargé. On m'a demandé de vous
faire savoir, pour que vous puissiez vous organiser en conséquence, que le
point 7 de l'ordre du jour remontera en point 3, ce qui décalera tous les
autres points. J'ai cru comprendre que des experts venaient pour certains
des sujets, ils pourront en tenir compte dans leur agenda.
Le point 6 est reporté.
Nous commencerons par ce qu'il faut faire en premier, c'est-à-
dire l'appel. Monsieur le Secrétaire, si vous voulez bien faire l'appel,
s'il vous plaît ?
M. CUBAS.- Bonjour à tous.
(Monsieur CUBAS procède à l'appel)
M. VARTANIAN.- Juste une précision, Josiane VALENTE ne sera pas
là, la RS sera Stéphanie FOREST. Je pense que vous avez reçu le courrier ?
M. CUBAS.- On a reçu le courrier.
M. LE PRESIDENT.- Merci Monsieur le Secrétaire.
Premier point à l'ordre du jour, l'approbation des procès-
verbaux des Sessions : la Session ordinaire du 21 juillet et la Session
extraordinaire du 28 juillet. Approbation des proces-verbaux des sessions des 21 et 28 JUILLET 2011 M. LE PRESIDENT.- Y a-t-il des remarques, des commentaires, des
ajouts ? Merci.
Nous considérons que ces procès verbaux des Sessions des 21 et
28 juillet 2011 sont adoptés.
Point 2 de l'ordre du jour, informations du Président. informations du president M. LE PRESIDENT.- Tout d'abord, le dernier CE Siège et Supports
s'est tenu le 21 juillet, c'était une semaine avant la publication des
résultats du premier trimestre. Je commencerai par commenter ces résultats
du premier trimestre de l'année, même s'ils sont un peu anciens, pour
développer les autres points que je souhaite partager avec vous.
Pour le premier trimestre sur les performances de l'entreprise
et du groupe, quelques chiffres pour commencer, j'essaierai de ne pas trop
vous ennuyer avec les chiffres mais je serais obligé d'en citer un certain
nombre aujourd'hui.
Le chiffre d'affaires du premier trimestre a augmenté de 8,7 %.
C'est un chiffre extrêmement flatteur, mais il faut bien tenir compte du
fait que dans cette évolution du chiffre d'affaires, de la période d'avril
à juin, la période de référence avait été marquée par la crise volcanique
et la fermeture de l'espace aérien européen, notamment français, qui avait
amené à annuler pratiquement l'ensemble de nos vols pendant plusieurs
jours. Donc cet effet volcan sur notre chiffre d'affaires représente plus
de la moitié de la hausse.
En compensant l'effet volcan, la hausse du chiffre d'affaires du
groupe sur le premier trimestre est plutôt de l'ordre de 4 %. Ce qui est
assez bien, et est en ligne avec les capacités qui avaient été mises.
Donc on a assisté aussi bien en termes de conditions de
remplissage que de recettes unitaires, au premier trimestre, à des
résultats en ligne avec les augmentations de capacité, voire même une
légère augmentation des coefficients de remplissage. Premier point. Cette
activité s'est traduite sur le premier trimestre par une perte de
145 millions d'euros.
Cette perte de 145 millions d'euros pour le groupe, c'est
nettement moins bon que l'an dernier, si l'on tient compte de l'effet
volcan.
On peut dire que le résultat pour être à une performance
équivalente à celle que l'on avait faite l'an dernier d'avril à juin, on
aurait dû avoir un résultat aux alentours de 0, 0 plus. On a donc un
différentiel de l'ordre de 150 millions d'euros, avec la performance que
l'on attendait de ce premier trimestre de l'année IATA.
Quelles sont finalement les raisons de cette relative contre
performance au cours du premier trimestre ?
La première raison est l'évolution du coût du fuel. L'évolution
du coût unitaire du fuel pèse sur nos comptes de l'ordre de 400 millions
d'euros avant hedging. C'est considérable. On a un effet positif des
couvertures pétrolières sur ce trimestre de l'ordre de 135 millions
d'euros. Finalement on a moins payé notre facture pétrolière que si on
n'avait pas été couverts, donc c'est une inversion de tendance par rapport
à ce que l'on avait connu l'année précédente, mais on a recouvert
finalement une capacité de couverture de notre carburant d'une façon
favorable.
On peut dire que finalement on a un écart sur la période, lié au
fait que l'on n'est pas capables de couvrir nos couvertures pétrolières, de
l'ordre de 150 millions d'euros de manque de recettes sur la période, si on
avait voulu couvrir l'ensemble de cette augmentation du prix du carburant.
En fait le premier facteur qui explique ces résultats de qualité
médiocre, c'est que l'on n'a pas été capables, à travers les surcharges
fuel, de faire passer l'intégralité de l'augmentation du prix du pétrole à
nos clients. C'était le pari qui avait été fait de le faire passer de façon
systématique ; on en a fait passer une partie. En fait il aurait fallu en
passer deux tiers, on en a fait un tiers, donc un tiers est passé à la
trappe ; ce qui explique ce résultat négatif sur ce trimestre.
Si on regarde ces performances, elles sont liées à 2 raisons. Il
faut les remettre dans la perspective à la fois de notre environnement
économique et de notre environnement concurrentiel.
Sur l'environnement concurrentiel, comme j'ai déjà eu l'occasion
de le dire ici, ce qui est important c'est de pouvoir mesurer nos
performances comparatives par rapport à nos principaux concurrents, et pour
ne pas obscurcir la comparaison, qui est toujours un peu compliquée, je me
contenterai d'essayer de nous comparer avec les résultats de Lufthansa.
En fait sur la période du premier trimestre de notre année IATA,
l'écart de performance en termes de résultats avec Lufthansa est de
375 millions d'euros pour le groupe, vis-à-vis du groupe Lufthansa. Une
partie de cet écart de performance s'explique par un écart lié aux
couvertures pétrolières puisque finalement ils avaient des couvertures
pétrolières plus performantes que les nôtres. Cet écart est de 125 millions
d'euros.
Les nôtres ont été positives de 135, eux de 125 de plus, donc
ils ont eu des couvertures pétrolières qui les ont ramenés à un résultat
positif de 270 millions sur la période, ce qui est énorme. En fait l'écart
réel, puisque c'est un écart purement conjoncturel, est plutôt de
250 millions d'euros. Lufthansa est comme nous dans la zone euro, donc il
n'y a pas d'effets notables conjoncturels liés aux évolutions du change.
Il y a juste un problème qu'il faut mentionner parce qu'il a été
notable par rapport à la même période de l'année précédente, c'est le
problème du franc suisse. Cela impacte fortement la performance suisse qui
est une bonne performance. Donc lorsque vous traduisez la performance de
Suisse en euro, puisque les résultats de Lufthansa sont exprimés en euro,
vous trouvez de l'ordre de 50 millions d'euros liés à des écarts de change
liés à la performance de Suisse.
Finalement l'écart de performance corrigé de tous les facteurs
conjoncturels, à la fois du hedging et du fuel, est de l'ordre de
200 millions d'euros.
M. CHAZAL.- Que veut dire le hedging ?
M. LE PRESIDENT.- C'est une couverture pétrolière. En fait on
achète notre pétrole à terme à un certain prix. Par exemple, on avait
acheté une partie de notre pétrole par avance à un prix qui était de
l'ordre de 100 dollars le baril, il était à 110 dollars le baril, donc on
l'a payé 100 dollars au lieu de 110, et 10 dollars ont été reversés par les
gens auprès de qui on a acheté des couvertures. C'est un principe d'acheter
finalement une sécurité, une assurance sur l'augmentation du prix du
pétrole.
A l'inverse, s'il avait été en dessous du prix de la couverture
ce qui s'est passé l'an dernier, on aurait payé. On a mis des mécanismes
pour éviter de payer le prix si le prix du pét