400 raisons de devenir végétarien "Rien ne peut être aussi ...

Dernier livre publié : Éloge de la mobilité, édition de L'Aube, 2006) ....
Développée par les astronomes, cette méthode permet de corriger les
perturbations subies .... traiter l'ensemble des thématiques scientifiques, mais les
sujets qui font débat aujourd'hui. ..... Cet exercice a du bon : à force de prendre le
pouls de la planète ...

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[pic] 400 raisons de devenir végétarien
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|[pic] |"Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine|
| |et augmenter les chances de survie de la vie sur |
| |terre que d'opter pour une diète végétarienne." |
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| |Albert Einstein. |
"Nul besoin de se priver : il s'agit seulement de mieux comprendre comment
manger de la façon la plus saine, la plus agréable, la plus nourrissante
d'une part, et la plus économique, la plus généreuse, la moins polluante
d'autre part. [...] La vie dans son ensemble en bénéficierait : vous, le
genre humain, les animaux, les forêts, les rivières, le sol, les océans, et
l'atmosphère terrestre." John Robbins, auteur américain spécialiste de
nutrition et d'environnement. Il y a 60 ans, un petit nombre de scientifiques déclaraient que le tabac
était mauvais pour la santé et la cause de nombreuses maladies. A cette
époque les médecins conseillaient la cigarette à leurs patients stressés,
et les médias n'avaient aucune idée de ses dangers. Il y a 20 ans, des scientifiques, chercheurs et instituts de recherches
parlaient d'une menace qui pesait sur la Terre révélant que des gaz émis
par les activités humaines étaient en train de réchauffer la planète et
pourraient avoir de graves conséquences. Quiconque les entendait ne prenait
pas vraiment au sérieux l'urgence de la situation... Aujourd'hui, des scientifiques et organisations internationales déclarent
la consommation de viande comme la principale menace à la survie de la
planète.... Si on arrête de consommer des produits d'origine animale,
- on réduit la destruction des forêts tropicales de 70 %
- on peut nourrir les 923 millions de vies qui crient famine
- on résout une grande partie du réchauffement climatique,
- on évite certaines guerres
- on sauve la planète de la plupart catastrophes naturelles
- on évite la naissance et la propagation d'épidémies
- on résout les problèmes de pénuries d'eau
- on met fin à la pollution des nappes phréatiques, des rivières et des
océans
- on met fin à l'extinction de milliers d'espèces animales sauvages
- on met fin à l'acidification des océans qui tue le corail et la vie
marine...

Etonnant hein ? Jamais entendu parlé ? Une solution miracle ? Pourtant des centaines de milliers de gens dans le monde, de scientifiques
et d'organisations internationales se battent pour que cette info soit
connue rapidement... ...avant qu'il ne soit trop tard.

"Je pense que les transformations et les effets purificateurs d'un régime
végétarien sur l'homme sont très bénéfiques à l'espèce humaine. Par
conséquent, en choisissant le végétarisme, on sera à la fois heureux et
paisible." Albert Einstein (1879-1955), physicien allemand, Prix Nobel en
1922, père de la Théorie de la Relativité
Voici un article paru récemment dans le Nouvel Obs. 1 " Frères humains, devenez végétariens ! " Il suffirait de renoncer à la
viande pour soulager la pénurie de céréales tout en préservant
l'environnement et notre santé. "L'élite intellectuelle dans les pays
développés trouve parfaitement normal de s'inquiéter de la surpopulation
dans le monde, mais elle oublie toujours un fait. La vraie surpopulation,
c'est celle du bétail."
L'auteur de ces phrases n'est pas un vachophobe excentrique ou un
végétarien fanatique mais l'économiste américain Jeremy Rifkin, auteur,
entre deux essais sur le travail ou les nouvelles technologies, du
passionnant "Beyond Beef", un essai sur l'impact dévastateur de l'industrie
de l'élevage. Surpopulation ? Avec 1,4 milliard de vaches, notre planète croule en effet
sous le bétail : le poids cumulé de tous ces ruminants est supérieur à
celui de toute la population humaine avec ses 6 milliards d'habitants ! Et
c'est de pire en pire. La production de viande a été multipliée par cinq
depuis les années 1950, pour passer à 265 millions de tonnes, et devrait
encore doubler pendant les 20 années à venir. De quoi affoler les experts
en alimentation, qui se demandent bien comment la terre pourra nourrir les
3 milliards d'humains supplémentaires de ces prochaines décennies. La concurrence entre les animaux d'élevage et les hommes s'annonce très
rude.
- 80% de l'alimentation animale proviennent de cultures qui conviendraient
également à la consommation humaine : maïs, soja.
- A l'ère de l'élevage industriel, nos bêtes accaparent à elles toutes
seules 60% de la production mondiale de céréales, soit 670 millions de
tonnes ! Un volume qui suffirait amplement à nourrir les 923 millions
d'êtres humains souffrant de malnutrition. En fait, d'un point de vue
malthusien, la viande n'est pas «rentable».
- On estime qu'un végétarien consomme en moyenne 180 kilos de céréales par
an alors qu'un consommateur de viande en gaspille 930 kilos par an.
Pour comparer le rendement de diverses spécialités agricoles, les agronomes
calculent un taux de conversion alimentaire qui correspond au rapport entre
le nombre de protéines consommées et produites.
- Pour obtenir 1 calorie de poulet, il faut ainsi environ 4 calories de
nourriture végétale. Idem pour le porc ou les oeufs. Pour le lait, on
grimpe à 8. Et pour le b?uf, à 17, voire bien plus ! En comparaison, la
pomme de terre est bien moins gourmande, son taux de conversion n'étant que
de 0,46. Et encore, on ne compte pas les besoins en eau :
- Pour produire 100 grammes de b?uf, il faut 25 000 litres d'eau.
Glouton, notre cheptel est aussi expansionniste.
- Au total, l'élevage et la production des aliments pour le bétail
squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface
du globe, trois fois plus qu'en 1960.
«Sur un hectare de terrain, un agriculteur peut nourrir une trentaine de
personnes s'il le consacre à la culture de légumes ou de fruits. S'il
produit des ?ufs ou de la viande, le ratio passe à cinq personnes. Et à
beaucoup, beaucoup, moins, s'il ne s'agit que de viande rouge», dit ainsi
Bruno Parmentier, auteur de «Nourrir l'humanité» et directeur de l'Ecole
supérieure d'Agriculture d'Angers. Des périls verts à quatre pattes :
- Le plus insensé ? C'est que toute cette bidoche est en priorité destinée
à 0,1% de la population de la planète, l'infime petite minorité des riches
de ce monde. Notre consommation de viande est passée de 30 kilos par
personne et par an en 1919 à plus de 100 kilos aujourd'hui. C'est trois
fois plus que la quantité préconisée par les organismes de santé.
Non seulement notre régime carnivore affame la planète, mais il nous tue
aussi par la recrudescence des maladies de "biens nourris" : accidents
cardiovasculaires, diabète, obésité... - Et pour ne rien arranger, il contribue au réchauffement climatique. Selon
un rapport publié en 2006 par la FAO de l'ONU, l'élevage est responsable de
18% des émissions des gaz à effet de serre. Soit plus que le secteur des
transports ! Avec leurs flatulences chargées de méthane [72 fois plus
puissant que le CO2 sur 20 ans], leurs tonnes de fumier gorgé de gaz
hilarant, le fameux NO2 également des plus nocifs [300 fois plus puissant
que le CO2], sans compter les émissions d'ammoniac synonymes de pluies
acides et leurs déjections qui polluent les nappes phréatiques, nos
charmants bovins sont des périls verts à quatre pattes.
- L'extension de leurs pâturages fait des ravages. En Amérique centrale,
20% des zones sylvestres ont déjà été ratiboisées. Et c'est encore pire au
Brésil, où 38% de l'Amazonie ont été sacrifiés pour les bovins. Une
déforestation qui s'accélère avec les immenses plantations de soja
destinées à nourrir nos vaches, toujours elles. Mon royaume pour une
entrecôte.
Doan Bui, Le Nouvel Observateur 2 " Au fur et à mesure des progrès de la science, on s'aperçoit que l'appétit
humain pour la chair animale est la principale raison de chaque désastre
environnemental qui menace le futur de l'Homme : Déforestation, érosion,
manque d'eau potable, pollution de l'air et de l'eau, changement
climatique, perte de biodiversité (extinction d'espèces), injustice
sociale, déséquilibre entre communautés et développement de maladies ".
World Watch "Vision for a sustainable world"
[pic]

Le réchauffement climatique dont on parle beaucoup de nos jours est la
cause de nombreux problèmes :
[pic]Catastrophes naturelles : Inondations, ouragans, montée du niveau des
océans. Ces catastrophes naturelles ont elles-mêmes d'immenses conséquences
(réfugiés climatiques, famine, épidémies, commerce d'enfants (nov 2008
après les inondations en Inde), coût économique, vies perdues...

3
Selon une étude publiée dans le Journal de Science Atmosphérique Open par
10 scientifiques américains, britannique et français, un niveau de gaz
carbonique atmosphérique supérieur à 350 parts par million (ppm) conduit à
des catastrophes climatiques. A l'heure actuelle, la planète en est à 385
ppm et augmente de 2 ppm par an.
Journal de Science Atmosphérique Open

4
Toutes les heures, 11 bangladeshis perdent leur maison en raison de la
montée des océans.
Coastal Watch (Dhaka, capitale du Bengladesh)

5
Le GIEC de l'ONU (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat) a calculé qu'en 2050, 17 % du Bengladesh aura disparu sous les eaux
obligeant 20 millions de personnes à migrer pour se reloger.
"La grandeur d'une nation et son avancement moral peuvent être appréciés
par la façon dont elle traite les animaux." Mahatma Gandhi (1869-1948)
Leader spirituel et politique indien.


[pic]Gerres et Epidémie


6
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement a déclaré que « la
dégradation de l'environnement est une des causes du conflit au Darfour et
dans d'autres régions du Soudan. »