INÉCHAPPABLE (London Diaries) Prologue Le neuf septembre. Il ...

11 août 2016 ... Un autre abritait la micro kitchenette pseudo équipée: frigo four micro-ondes ......
C'est vrai que je ne prenais pas notre exercice à la légère. ... One of those little
English jobs that can do around two hundred miles an hour. ... et je devais
maintenant lire le texte à haute voix pour qu'il corrige ma prononciation.

Part of the document


INÉCHAPPABLE (London Diaries) Prologue Le neuf septembre. Il est midi quarante et l'Eurostar débarque. Welcome to
London st Pancras. Lille-Londres en tout juste trente-deux minutes.
Décalage horaire compris. Il faut en fait peu de temps pour rebooter sa
vie.
Un nouveau début Quelques jours auparavant j'avais réussi à me dégoter une coloc en surfant
sur le net. C'est donc tout normalement que je suis arrivée dans le
quartier d'Angel. Il fallait que je sonne. J'étais pivoine avant même
qu'une voix réponde. Les vingt minutes que je venais de passer à tourner
dans le coin n'avait pas dû aider. J'avais pourtant demandé à mon voisin de
train si je pouvais emprunter son iPhone pour recopier un plan des deux ou
trois rues séparant la station de métro de ma destination. Il faut croire
que mon gribouillage hâtif n'avait pas dû se faire trop à l'échelle. Même
pas du tout. Mais merci quand même Google Maps car sans toi ça aurait pu
être pire. Bref comme d'habitude je m'égare. Come in m'a-t-on annoncé tandis que je tentais scabreusement de pousser la
porte avec ma too big suitcase sur les bras. Je fondais en réalité peu
d'espoir dans ce nouveau départ. Si ce n'est celui de ne pas tomber sur des
psychopathes évidents. L'appartement m'a tout de suite paru magnifique.
Alors qu'il ne l'était pas vraiment. Trois personnes m'attendaient dans le
living room et arboraient de jolis sourires un peu excessifs. J'ai dû les
saluer chacune leur tour. Jackie : une jolie et jeune gringalette dans une
robe fleurie so British. Pete : un beau brun même si j'étais à des années
lumières de penser à ça et Ian dont je ne savais pas trop quoi penser le
jugeant trop normal et presque indigne d'un quelconque commentaire jusqu'à
ce qu'il se mette à parler avec son accent écossais. Mais c'est la jeune fille qui a démarré les banalités. Ils étaient heureux
de m'accueillir. Je me sentirai chez moi. Le dernier n'était pas resté
longtemps car il ne s'était pas fait à leur mode de vie. Ian l'a interrompu
pour confirmer la première partie. Pete lui a infirmé : si on avait besoin
de lui il serait dans sa chambre. Les deux autres l'ont rappelé à
l'ordre : - Peeete
- Oui oui. Sympa de faire ta connaissance A-t-il marmonné avant de quitter la pièce. Pas si banal que ça ce premier entretien. Notre mode de vie. J'aurais dû
être inquiète mais il en fallait bien plus pour m'effrayer. Mieux mes
nouveaux amis m'intriguaient. Je me suis surprise à penser que la curiosité
était une émotion humaine. Je n'étais donc pas encore tout à fait éteinte. J'avais ensuite rapidement droit à une petite visite avant de prétexter une
sieste. Je me suis alors enfermée dans ma chambre. Papier peint fleuri. Lit
à baldaquin. Parquet qui grince et tout le tralala. Qu'il était beau mon
tout nouveau chez moi. J'ai fini par m'endormir pour de vrai. J'ai émergé de mon coma vers dix-
huit heures. J'ai presque hésité à sortir de la chambre mais j'ai pris mon
courage à deux mains. A première vue et à mon grand soulagement tout le
monde était parti. Un joli post-it rose m'attendait sur la table de la
cuisine : je bosse ce soir je rentrerai tard. Prends quelque chose à manger
dans le frigo si tu n'as pas le temps de faire des courses xxx Jackie