Chapitre II. Aperçu d'ensemble de l'intonation du naxi - Alexis Michaud

La détection automatique de formants est en réalité un exercice difficile (voir par
.... 1992 (voir le manuel de Praat, page « To Formant (Burg) », et Boersma 2001).
..... 78-73. -7. négligeable. 265. m?? dò g?? « qu'on ne voit pas ». 91-75. -21
...... 2.3 (page 491) présente la moyenne des résultats pour les syllabes A1, A2,
B1 ...

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Texte intégral avec figures disponible en ligne à l'adresse :
http://www.cavi.univ-
paris3.fr/ilpga/ED/student/stam/these_AlexisMichaud.pdf Voir également le site d'Alexis Michaud. Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle
Ecole doctorale 268 « Langage et langues » Prosodie de langues à tons (naxi et vietnamien), prosodie de l'anglais :
éclairages croisés thèse de Doctorat nouveau régime présentée par Pierre-Alexis MICHAUD discipline : Phonétique Directrice de thèse : Mme Jacqueline VAISSIÈRE soutenue le 12 décembre 2005 devant le jury composé de :
M. Claude DELMAS, Examinateur
M. Klaus KOHLER, Prérapporteur
Mme Martine MAZAUDON, Prérapporteur
Mme Aliyah MORGENSTERN, Examinatrice
M. Mario ROSSI, Prérapporteur
Mme Jacqueline VAISSIÈRE, Directrice Remerciements Parmi les nombreuses personnes dont l'aide a permis la réalisation de ce
travail, je souhaite remercier tout particulièrement : David Bradley pour
ses indications sur les langues yi, et pour des commentaires sur un projet
de publication ; mes professeurs de linguistique Pierre Cotte, Laurent
Danon-Boileau et Claude Delmas ; Denis Creissels pour des commentaires sur
la perspective de typologie prosodique proposée dans la thèse ; Jean-Yves
Dommergues pour ses conseils dans le domaine statistique ; Michel Ferlus
pour ses explications en phonétique historique ; Nathalie Henrich pour son
aide en acoustique ; Daniel Hirst pour la formulation du projet ; Monique
Hoa pour des conseils bibliographiques ; Larry Hyman pour ses commentaires
sur deux projets de publication ; Klaus Kohler pour ses conseils, à Paris,
Kiel et Nara ; Shinji Maeda pour des scripts MatLab ; Martine Mazaudon et
Boyd Michailovsky pour leurs conseils dans l'analyse phonologique du naxi
et leur relecture de travaux, la communication de données de langue naxi,
et la formation à l'étude des langues tibéto-birmanes ; Aliyah Morgenstern
pour ses conseils et ses encouragements ; Christine Mooshammer pour la
relecture de projets de publications ; Francis Nolan pour son accueil au
laboratoire de phonétique de Cambridge, et Geoffrey Potter pour son aide
dans la réalisation des enregistrements dans ce même laboratoire ; Bernard
Roubeau pour les mesures de débit d'air ; Laurent Sagart pour d'utiles
commentaires en phonétique historique ; Michel Scheffers pour ses
indications au sujet des mesures de formants ; Jackson Sun pour d'utiles
échanges sur la prosodie de langues tibéto-birmanes ; Michel Viel pour son
soutien ; V?-Ng?c Tu?n pour la réalisation de programmes, pour son aide en
acoustique et en programmation, et pour le travail en commun sur la langue
vietnamienne. Mes vifs remerciements à tous les membres du Laboratoire Phonétique et
Phonologie (LPP), en particulier Nick Clements, Lise Crevier-Buchman,
François Dell, Bernard Gautheron, Barbara Kühnert, Jean-Léo Léonard et
Annie Rialland. Mes remerciements tout particuliers à Jacqueline Vaissière,
pour ses critiques aussi bienveillantes qu'énergiques, et plus généralement
son aide de tous les instants. Parmi les doctorants du LPP et d'ailleurs,
merci à Angélique Amelot, Laura Bennetts, Marc Brunelle, Olivier Corbin,
Cédric Gendrot, Guillaume Jacques, Takeki Kamiyama, Aimée Lahaussois,
Liberty Lidz, Julie Montagu, David Mortensen, Oliver Niebuhr, Frédérique
Passot, Cédric Patin, Patricia Pieri, Olivier Piot, Martine Toda, Alice
Vittrant. Ma gratitude va également à Huang Xing (????) pour l'invitation à mener des
recherches en Chine ; à Kong Jiangping (?????) pour l'autorisation
d'utiliser le matériel de son laboratoire ; à Xu Lin (????) pour les
données de langue bai qu'elle a aimablement communiquées ; aux consultants
et amis naxi : Guo Dalie (?????), He Jiren (?????), He Jiezhen (?????), He
Xueguang (?????), He Xuan (??), He Qin (??), He Yong (??), He Xixian (???),
Mu Ruhua (???), et leurs familles ; et aux consultants, collègues et amis
vietnamiens, en particulier Tr?n Trí Dõi (Université Nationale de Hanoi) et
V? Xuân Xuy?n (Université Paris 7). Il va de soi que les erreurs d'interprétation des informations qui m'ont
été communiquées sont de mon fait. Du matériel d'enregistrement a été gracieusement prêté par le laboratoire
Langues et Civilisations à Tradition Orale (LACITO, CNRS-Universités Paris
3 et Paris 4). Une partie des enregistrements électroglottographiques a été
réalisée au Laboratoire d'Informatique pour la Mécanique et les Sciences de
l'Ingénieur (LIMSI, CNRS-Universités Paris-Sud et Pierre et Marie Curie) et
au Laboratoire d'Acoustique Musicale (LAM, CNRS-Université Pierre et Marie
Curie-Ministère de la Culture et de la Communication) ; mes vifs
remerciements aux Directeurs de ces laboratoires. Les missions en Chine ont été financées grâce au concours de l'Université
Paris 3 (Projet innovant 2002-2003), du Ministère de l'Education Nationale
et de la Recherche (programme Aires Culturelles) et de la Fondation de
France. Conventions concernant les citations en langues étrangères La traduction en français des citations en anglais n'est pas apparue
nécessaire. Les citations en chinois ont été traduites par nous[1].
Mise en page et conventions typographiques[2] Dans l'idée de faciliter la lecture, trois formes de mise en valeur ont été
employées : les caractères gras mettent en relief les idées principales, les paragraphes à double bordure gauche signalent les articulations de
l'exposé, |des paragraphes encadrés contiennent des résumés en tête de chapitre et|
|des bilans d'étape dans le cours du texte. |
Par commodité technique, les figures sont disposées sur des planches
séparées. Les références sont appelées sous le format ; par souci de clarté, le titre de la publication est parfois
ajouté dans le corps du texte : par exemple (Rialland 1998, « Systèmes
prosodiques africains : une source d'inspiration majeure pour les théories
phonologiques multilinéaires ») au lieu de la simple référence (Rialland
1998). Une annexe à la bibliographie présente les ouvrages en chinois, la
version actuelle du logiciel EndNote ne permettant pas leur insertion dans
la bibliographie principale. Introduction La présente recherche se veut un éclairage croisé entre prosodie de langues
à tons et prosodie de l'anglais, et plus généralement une contribution à la
typologie prosodique. Les termes prosodie et intonation sont discutés plus avant dans
l'Introduction, section 4 ; pour anticiper, la prosodie inclut
l'accentuation, l'intonation (qui elle-même comporte une composante
syntaxique et une composante pragmatique, et inclut également l'expression
des émotions et attitudes), et les facteurs de performance dont le rythme
et le débit de parole. L'accentuation telle qu'elle est entendue ici inclut
seulement les phénomènes distinctifs lexicaux, à l'exclusion de l'accent
démarcatif (« accent fixe »), lequel, dans ce jeu de définitions,
appartient à la composante syntaxique de l'intonation, et de l'accent
d'insistance, qui appartient à la composante pragmatique de l'intonation.
Les phénomènes distinctifs au plan lexical qui constituent l'accentuation
sont (selon les langues) l'accent lexical, les accents mélodiques, les tons
lexicaux, ou les registres de qualité de voix[3].
1. Problématique de recherche : l'hypothèse d'un partage des ressources
entre l'accentuation et l'intonation La comparaison entre langues permet de soumettre à vérification l'hypothèse
d'un partage des ressources entre phénomènes lexicaux et intonation. Cette
hypothèse formulée par divers auteurs prédit par exemple qu'une langue où
l'emploi de la longueur est contraint au niveau lexical par la présence
d'oppositions de longueur vocalique et de consonnes géminées (comme le
finnois) emploiera moins la longueur au plan intonatif, tandis qu'une
langue qui ne connaît pas de telles oppositions aura toutes chances
d'employer l'allongement dans le marquage des frontières intonatives (au
sujet de cette notion, dont les équivalents anglais sont intonational
boundaries et intonational junctures, voir ci-dessous, section 4.2.2), et
de façon expressive. Dans le cas des langues considérées, ce raisonnement prédit un emploi
intonatif moindre de la fréquence fondamentale en naxi et vietnamien,
langues qui possèdent des tons, qu'en anglais, où la présence d'un accent
lexical ne préjuge pas du détail de la courbe de fréquence fondamentale de
la syllabe qui porte cet accent. De même pour la qualité de voix (définie
ici comme le mode de vibration des plis vocaux : la manière dont est généré
le bourdonnement qui constitue le voisement) : en anglais et en naxi,
langues dans lesquelles la qualité de voix n'est pas spécifiée
lexicalement, il paraît intéressant de vérifier dans quelle mesure la
qualité de voix est employée au plan intonatif, et de comparer ces
résultats avec ceux obtenus pour le vietnamien, langue dans laquelle la
qualité de voix entre dans la définition de certains tons[4].
2. Enjeu au plan de la modélisation prosodique et de la typologie
prosodique La comparaison des trois langues étudiées doit permettre de contribuer aux
débats actuels dans le domaine des études intonatives, dans lesquels la
notion de ton occupe une place centrale. Aux Etats-Unis, en particulier
depuis les travaux de Kenneth Pike (Pike 1945), Zel