VOLTAIRE - ''Zadig' - Comptoir Littéraire
I3 : L'utilisation des composés de la formule (I), qui présentent un déplacement
typique de l'équilibre d'un effet central sédatif vers un effet cataleptique,
favorisant ce dernier, dans la thérapie des maladies psychotiques de types
schizophrénie (voir page 1, lignes 27?70 du document GB, page 3 lignes 1 à 35
et revendication ...
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www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ''Zadig ou la destinée,
histoire orientale'' nouvelle de Voltaire (1748) (88 pages) pour laquelle on trouve un résumé
puis successivement l'examen de :
- la genèse (page 5)
- l'intérêt de l'action (page 5)
- l'intérêt littéraire (page 7)
- l'intérêt documentaire (page 8)
- l'intérêt psychologique (page 10)
- l'intérêt philosophique (page 11)
- la destinée de l'?uvre (page 14)
de différents chapitres (I et II, page 15 ; III, page
15 ;
IV, page 18 ; V, page 18 ; VI, page 18 ; VII, page 19
;
IX, page 19 ; X, page 20 ; XI, page 20 ; XII, page 20
;
XIV, page 21 ; XV, page 21 ; XVI, page 22 ;
XVII, page 22 ; XVIII, page 22 ; XIX, page 23). Bonne lecture ! Résumé Chapitre I : "Le borgne" Zadig, jeune Babylonien, de bonne mine, riche, paré de toutes les qualités,
et, malgré son jeune âge, plein des meilleures dispositions, aussi honnête
que sagace, croit avoir tout pour être heureux. Il est sur le point
d'épouser la belle Sémire, le plus beau parti de Babylone. Un envieux veut
faire enlever la jeune femme : Zadig se porte à son secours. Il reçoit un
coup dans l'oeil qui le rend borgne, et Sémire, ne pouvant s'accoutumer à
un mari borgne, le laisse pour son ravisseur. Chapitre II : "Le nez" Zadig décide alors d'épouser une jeune fille du commun, Azora. Voulant
éprouver la constance de ses sentiments, il simule la mort, et on
l'enterre. Cador, un ami de Zadig, réussit à consoler la jeune femme et,
d'accord avec son compère, feint de souffrir affreusement d'une crise de
rate. Le seul remède, prétend-il, est de poser sur la partie malade le nez
d'un homme qui vient de mourir. Voilà la veuve, un couteau à la main, qui
se dirige vers le tombeau de son mari. Aussi la répudie-t-il. Chapitre III : ''Le chien et le cheval' Désabusé des femmes, Zadig se retire dans sa maison de campagne, trouve
refuge dans la nature, qui est à l'image de Dieu, et se livre en philosophe
à l'étude des sciences. Mais, alors qu'il se promène, il rencontre des
courtisans affolés, partis à la recherche du chien de la reine et du cheval
du roi, qui ont disparu. Zadig, qui n'a pourtant pas rencontré les animaux,
met les poursuivants sur la piste, au moyen de déductions savantes reposant
sur de minuscules indices. Cependant, sa trop grande perspicacité ne lui
rapporte que des ennuis avec la justice, lui vaut de sévères condamnations.
Puis il est en péril pour s'être montré trop prudent. Il constate : «Qu'il
est difficile d'être heureux dans sa vie !» Chapitre IV : ''L'envieux'' Zadig, revenu dans un faubourg de Babylone, y réunit des savants mais, à
cause d'un précepte alimentaire de Zoroastre, connaît des ennuis, risque
même d'être empalé à la demande de Yébor, «le plus sot des Chaldéens, et
partant le plus fanatique», mais il est sauvé par Cador. Il reçoit «la
société la plus brillante». Mais l'envieux Arimaze le fait injustement
emprisonner. Sur le point d'être supplicié, il est sauvé par le perroquet
royal : «Voilà donc de quoi dépendent les destinées des hommes !» Chapitre V : ''Les généreux'' Zadig devient le favori du roi Moabdar et de la reine Astarté. À l'occasion
d'une fête, le roi accorde une coupe à celui qui a été le plus généreux.
Plusieurs individus sont présentés, mais c'est Zadig que choisit le roi. Il
«disait : ''Je suis donc enfin heureux !'' Mais il se trompait.» Chapitre VI : ''Le ministre'' Grâce à sa sagesse et à sa générosité, Zadig devient le confident du roi,
qui le nomme premier ministre. Chapitre VII : ''Les disputes et les audiences'' Zadig fait régner quelque temps, à Babylone, une justice tempérée
d'indulgence et de sagacité. On l'admire pour sa sagesse, son goût des
beaux-arts. Chapitre VIII : ''La jalousie'' Zadig tombe amoureux de la reine Astarté, et, comme elle le regarde avec
complaisance, il «commençait à croire qu'il n'est pas si difficile d'être
heureux». Cependant, comme elle lui témoigne trop d'attentions, la jalousie
du roi est suscitée. Zadig doit s'enfuir en toute hâte de la Cour. C'est
l'occasion pour lui d'un retour sur soi, et d'une réflexion sur les
caprices de la fatalité, sur l'injustice de la destinée : «Ô vertu ! À quoi
m'avez-vous servi?... Tout ce que j'ai fait de bien a toujours été pour moi
une souce de malédictions, et je n'ai été élevé au comble de la grandeur
que pour tomber dans le plus horrible précipice de l'infortune. Si j'eusse
été méchant comme tant d'autres, je serais heureux comme eux.» Chapitre IX : "La femme battue" Sur le point d'arriver en Égypte, il rencontre une femme éplorée,
poursuivie par un mari furieux qui l'accable de reproches et de coups. Ému,
Zadig intervient et est pris à partie par le brutal. Le jeune homme
terrasse son adversaire ; mais, comme celui-ci profite de son indulgence
pour le prendre en traître, exaspéré, Zadig le tue. Quant à la femme, se
plaisant à être battue, elle l'accable de malédictions ! Chapitre X : "L'esclavage" Jeté en prison, Zadig est vendu comme esclave à l'Arabe Sétoc. Mais il
devient l'ami de son maître auquel il rend d'éminents services, et qui
l'emmène avec lui en Arabie. Chapitre X' : "Le bûcher" En Arabie, Zadig fait abolir la coutume qui imposait aux veuves de brûler
sur un bûcher avec le corps de leur mari. Mais les prêtres d'Arabie,
auxquels les veuves, en mourant, laissent leurs biens, veulent lui faire un
mauvais parti, l'accusent d'intolérance, et il est condamné au bûcher. Il
n'est sauvé que par les ruses de celle qu'il a délivrée de ce supplice. Chapitre XII : "Le souper" Zadig assiste à un souper avec un Égyptien, un Indien, un «habitant du
Cathay» (un Chinois), un Grec et un Celte. Chacun prétend à l'excellence
exclusive de sa religion, et on en viendrait aux coups si Zadig
n'intervenait pour démontrer à ces hommes intolérants qu'ils adorent le
même Dieu, l'Être Suprême. Chapitre XIII : ''Les rendez-vous'' Désireux d'obliger son maître, Zadig se rend ensuite dans l'île de
Serendib. Il n'y est pas longtemps sans être regardé par tous comme un
homme extraordinaire. Le roi veut voir et entendre Zadig, qui lui enseigne
le moyen de découvrir un ministre intègre : il lui suffit de faire danser
les prétendants à ce poste, devant les trésors de la couronne, pour trouver
immédiatement celui qui est capable de désintéressement. Comblé de
bienfaits, Zadig quitte l'île. Chapitre XIV : ''Le brigand'' En passant la frontière qui sépare l'Arabie de la Syrie, Zadig tombe entre
les mains d'un chef de brigands, Arbogad, qui a réussi à se rendre
indépendant des deux États voisins. Zadig, là aussi, est traité avec
beaucoup d'égards, à cause du courage qu'il a montré en se défendant contre
eux. Au cours d'une conversation avec Arbogad, il apprend que le roi de
Babylone est devenu fou, qu'il a été tué, que l'anarchie règne dans la
ville ; quant à la belle Astarté, on ne sait de quel aventurier elle est
devenue la proie. Il part aussitôt à sa recherche. Chapitre XV : ''Le pêcheur'' Zadig rencontre un pêcheur qui est très malheureux du fait de fromages
qu'il n'avait pu lui payer parce qu'il avait dû fuir Babylone, ce qui, par
un enchaînement de circonstances malheureuses, avait provoqué sa ruine.
Aussi, sans lui révéler son identité, l'invite-t-il à y retourner et à l'y
attendre chez Cador. Chapitre XVI : ''Le basilic'' Après toutes sortes de péripéties, Zadig parvient à retrouver Astarté qui
est captive d'un seigneur hyrcanien nommé Ogul. Celui-ci est consumé par
une maladie imaginaire. On lui a recommandé de manger, dans de l'eau de
rose, un basilic (serpent fabuleux dont le regard sélectivement assassin
tuait tout être être vivant, à l'exception des femmes) ; comme seules les
femmes peuvent toucher cet animal, les dames du palais se répandent dans la
campagne pour en trouver un. Elles rentrent bredouilles au palais. Le roi
est désespéré. Fort heureusement, Zadig paraît et lui annonce qu'il possède
un remède plus puissant que tous les basiIics de la terre. Il le fait jouer
au ballon. Ogul trouve ce remède pénible, mais il persévère si bien que la
cure fait son effet : un beau matin, il est guéri. Grâce à cette petite
leçon de culture physique, Zadig obtient la liberté d'Astarté, et la
renvoie à Babylone. Chapitre XVII : ''Les combats'' Astarté est reçue à Babylone avec «les transports qu'on a toujours pour une
belle princesse qui a été malheureuse». Le calme revient dans le pays qui
était en révolution, et les Babyloniens déclarent qu'elle épousera celui
qu'on choisira pour souverain : «On jura de reconnaître le roi le plus
vaillant et le