Les erreurs depuis Darwin sur l'inégalité ou l'égalité des sexes, et ...
... 62981 CLASSÉES 63894 CLATRONIC 63567 CLAUDE 52250 CLAUDEL
59395 .... 57888 CORRIGE 51676 CORRIGER 64251 CORRIGES 60280
CORRIGÉ ...... DPT 58963 DPU 62981 DPX 61802 DQ 64251 DQM 65073 DR
47199 DRA ...... 64641 EXERCICE 56023 EXERCICES 57968 EXERCISE 62716
EXFOLIAC ...
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Les erreurs depuis Darwin sur l'inégalité ou l'égalité des sexes, et leurs
conséquences? (I) [1]
Maciej Giertych[2] Résumé: L'idée d'une évolution progressive due à la sélection naturelle,
amena Darwin à penser que les femmes, moins exposées à la pression
sélective, donc - selon lui - moins évoluées, sont inférieures aux hommes.
Peut-être par réaction, a surgi un mouvement d'émancipation des femmes,
revendiquant l'égalité. Or les différences physiques et psychologiques
entres les sexes sont indéniables. Biologiquement, la femme est d'ailleurs
supérieure à l'homme car les deux brins homologues du chromosome XX
permettent la correction de défauts génétiques éventuels, tandis que les
segments défectueux des portions sans homologues du chromosome XY de
l'homme, ne peuvent être rectifiés. Lors de la fusion des gamètes, l'homme
n'apporte qu'un noyau cellulaire, tandis que la femme contribue avec une
cellule complète, y compris l'information génétique cytoplasmique contenue
dans les mitochondries. Cette supériorité se poursuit lors de la grossesse,
de l'allaitement et des soins au nouveau-né. Il est donc inévitable que la
revendication d'une égalité dans les faits, aboutisse à des absurdités (à
suivre).
Je commencerai avec deux citations tirées du chapitre 19 de "La
descendance de l'homme et la sélection sexuelle" de Charles Darwin:
Or, si deux hommes, ou un homme et une femme, doués de qualités
mentales également parfaites, se font concurrence, c'est celui qui a le
plus d'énergie, de persévérance et de courage qui atteindra au plus haut
point et qui remportera la victoire, quel que soit d'ailleurs l'objet de la
lutte.
On peut même dire que celui-là a du génie - car une haute autorité a
déclaré que le génie, c'est la patience ; et la patience dans ce sens
signifie une persévérance inflexible et indomptable. Cette définition du
génie est peut-être incomplète ; car, sans les facultés les plus élevées de
l'imagination et de la raison, on ne peut arriver à des succès importants
dans bien des entreprises. Ces dernières facultés ont été, comme les
premières, développées chez l'homme, en partie par l'action de la sélection
sexuelle, - c'est-à-dire par la concurrence avec des mâles rivaux, - et en
partie par l'action de la sélection naturelle, c'est-à-dire la réussite
dans la lutte générale pour l'existence ; or, comme dans les deux cas,
cette lutte a lieu dans l'âge adulte, les caractères acquis ont dû se
transmettre plus complètement à la descendance mâle qu'à la descendance
femelle. Deux faits confirment l'opinion que quelques-unes de nos facultés
mentales ont été modifiées ou renforcées par la sélection sexuelle : le
premier, que ces facultés subissent, comme on l'admet généralement, un
changement considérable à l'âge de la puberté; le second, que les eunuques
demeurent toute leur vie, à ce point de vue, dans un état inférieur.
L'homme a fini ainsi par devenir supérieur à la femme.
Pour rendre la femme égale à l'homme, il faudrait qu'elle fût
dressée, au moment où elle devient adulte, à l'énergie et à la
persévérance, que sa raison et son imagination fussent exercées au plus
haut degré; elle transmettrait probablement alors ces qualités à tous ses
descendants, surtout à ses filles adultes. La classe entière des femmes ne
pourrait s'améliorer en suivant ce plan qu'à une seule condition, c'est
que, pendant de nombreuses générations, les femmes qui posséderaient au
plus haut degré les vertus dont nous venons de parler, produisissent une
plus nombreuse descendance que les autres femmes. Ainsi que nous l'avons
déjà fait remarquer à l'occasion de la force corporelle, bien que les
hommes ne se battent plus pour s'assurer la possession des femmes, et que
cette forme de sélection ait disparu, ils ont généralement à soutenir,
pendant l'âge mûr, une lutte terrible pour subvenir à leurs propres besoins
et à ceux de leur famille, ce qui tend à maintenir et même à augmenter
leurs facultés mentales, et, comme conséquence, l'inégalité actuelle qui se
remarque entre les sexes."
Le style est plutôt verbeux, mais le sens est évident. Parce qu'à
l'époque de Darwin, l'infériorité des femmes était couramment admise comme
un fait biologique, il entreprit de l'expliquer par sa théorie de
l'évolution. Il prétendait que l'évolution des hommes avança plus
rapidement à cause de la plus grande pression sélective créée par la
chasse, la guerre, la compétition pour une compagne, la recherche de la
nourriture, du vêtement, etc. On supposait que les femmes, menant à la
maison une vie plus protégée, étaient soumises à une pression sélective
beaucoup moins forte et donc évoluaient moins vite. Cette opinion n'était
pas seulement celle de Darwin ; elle était partagée et propagée par bon
nombre des premiers partisans de l'évolution tels que Paul Broca, Gustave
Le Bon et Francis Galton. Le chirurgien Broca apporta la preuve anatomique
que les femmes avaient un cerveau plus petit (on croit que la taille du
crâne est un élément important de l'évolution du singe à l'homme). Il
affirmait aussi que le cerveau était plus gros "chez les hommes éminents
que chez les hommes de médiocre talent" et "dans les races supérieures que
dans les races inférieures." Bien que la différence entre les sexes dans la
taille de presque n'importe quel organe soit un fait biologique et
statistique[3], la relation entre la taille du cerveau et l'intelligence
n'est pas confirmée par la science actuelle. Le Bon, sociologue et médecin,
affirma que "les femmes...représentent les formes les plus inférieures de
l'évolution humaine...elles sont plus proches des enfants et des sauvages
que d'un homme adulte civilisé. Elles brillent par l'inconstance,
l'instabilité, l'absence de pensée et de logique et l'incapacité à
raisonner." Cousin de Darwin, Galton, le pionnier de l'eugénique et
l'auteur du livre Hereditary genius, affirmait que "les femmes ont
tendance, dans toutes leurs aptitudes, à être inférieures aux hommes."
Avec de telles idées dominant chez les scientifiques depuis l'époque
de Darwin, il n'est guère surprenant qu'un mouvement d'émancipation ait
éclos pour tenter de corriger leur injustice. L'idée maîtresse du mouvement
était de prouver que, au moins du point de vue des qualités requises pour
différents travaux, il n'y avait pas de différence entre les sexes, ou du
moins, qu'elles pouvaient être négligées.
Car il est évidemment absurde de prétendre qu'il n'y a pas de
différence entre les hommes et les femmes, comme le politiquement correct
le demande et comme le Traité de Lisbonne prétend le prouver.
Le problème se réduit à un rejet du fait naturel qu'hommes et femmes
sont complémentaires. Le résultat est que nous observons une déféminisation
de la femme et une démasculinisation de l'homme.
Déféminisation des femmes et démasculinisation des hommes en Europe
et leurs conséquences pour la famille.
Les différences entre sexes
Nous vivons une étrange époque. Le thème de l'égalité entre les
sexes est présenté comme un élément permanent du politiquement correct. Sur
ce sujet des documents sont produits aux Nations Unies, à l'Union
Européenne, au Conseil de l'Europe, etc. Dans les universités, on institue
des cours spéciaux sur les femmes et sur l'égalité des sexes. Dans
certaines professions ou fonctions et dans des organes représentatifs, un
numerus clausus est imposé, exigeant qu'une certaine proportion minimale de
femmes soit incluse. Par force, des femmes sont incorporées dans divers
organes de direction, dans l'armée, la police, l'exploration cosmique, les
rôles masculins des films (par exemple, une femme policier poursuivant des
criminels avec une arme). Dans les pays communistes au début des années
cinquante, il y avait un slogan: "mettez les femmes sur les tracteurs ! "
Aujourd'hui le socialisme a gagné l'Ouest et maintenant ce ne sont plus
seulement les tracteurs qui doivent être conduits par des femmes, mais
elles doivent occuper toutes les fonctions. En même temps, on essaie de
faire accepter par les hommes des rôles de femmes. On les montre en train
de changer des bébés, faire la cuisine, la vaisselle, faire l'infirmier,
etc.
On dit que nous sommes tous également aptes pour tous emplois. C'est
ce qu'exigent l'idéologie féministe et le politiquement correct.
Pourtant les hommes et les femmes sont différents. Ce fait évident
est perdu de vue par la conscience publique d'aujourd'hui. Je ne parle pas
ici seulement des différences physiques, évidentes pour tout le monde, mais
aussi des différences psychologiques. On ne peut pas les séparer. En raison
de son rôle biologique, la femme exerce traditionnellement la plupart de
ses activités chez elle ou près de chez elle, tandis que l'homme exerce
celles qui demandent une plus longue absence du foyer. C'est lorsqu'ils ne
sont pas faits qu'on voit le mieux les travaux de la femme, alors que, pour
l'homme, c'est lorsqu'ils sont achevés.
Il est évident que, pour protéger leur maternité potentielle,
certaines activités ne devraient pas être exercées par des femmes. Et
pourtant, mettre à la charge des employeurs le coût d'employer des femmes,
avec toutes les restrictions nécessaires sur ce qu'elles peuvent faire, se
retournera contre les femmes, parce que les employeurs ne voudront pas
employer celles en âge de procréer. L'utilité des femmes pour nombre de
tâches est différente, ce qui devrait être reconnu. En raison de sa
fonction biologique, une femme est dotée de